Le devenir du service de chirurgie cardiaque de l’hôpital Mondor de Créteil s’est invité à la séance des questions de l’Assemblée nationale au gouvernement ce mardi, par la voix du député LREM de Créteil-Choisy-Orly Jean-François Mbaye. La ministre, Brigitte Bourguignon, a répondu sans répondre.
Alors que les 17 parlementaires du Val-de-Marne, toutes tendances politiques confondues, ont pris la plume ensemble début février pour réclamer des garanties concrètes quant au devenir du service de chirurgie cardiaque fusionné avec celui de la Pitié-Salpêtrière, le député En Marche Jean-François Mbaye a appuyé cette demande lors des questions au gouvernement, rappelant que la décision de suppression de la greffe cardiaque début janvier avait été prise sans concertation.
“Je souhaiterais, madame la ministre déléguée, que vous apportiez toutes les garanties nécessaires afin d’assurer l’entière indépendance du site de Créteil et le développement en son sein d’un service de cardiologie porteur d’une vision universitaire ambitieuse, à même de permettre aux habitants du Val-de-Marne et de l’Est parisien de bénéficier, en toute sécurité, d’une médecine de haut niveau, ce que l’on attend de notre système de santé”, a demandé le député.
Face à cette question qui dépend de la stratégie de l’AP-HP, la ministre déléguée à l’autonomie, Brigitte Bourguignon, n’a pas pu répondre de manière concrète. Elle a rappelé quelques généralités sur le nombre de greffes cardiaques en France et motivé la suppression de la greffe cardiaque et la fusion des services parce que “au premier semestre 2019, plusieurs opérations de greffe cardiaque réalisées à l’hôpital Mondor n’ont pas permis de sauver la vie de leurs receveurs.”
“Cette organisation doit bénéficier à l’ensemble des patients en attente d’une greffe cardiaque en France, y compris bien sûr, et tout particulièrement, les patients du Val-de-Marne et du sud de l’Île-de-France”, a ajouté Brigitte Bourguignon.
Concernant les demandes de garanties précises demandées par les élus, la ministre a indiqué que “l’AP-HP a pris des engagements”.
“Nous nous assurerons ensemble qu’ils sont respectés, pour le bien de tous les patients devant recourir à des services de cardiologie de qualité”, a conclu la ministre.
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