Environ 15 000 votes dont 94% pour, tel est le bilan de la votation citoyenne organisée durant trois semaines par les 9 communes (sur 24) du territoire Grand Orly Seine Bièvre (GOSB) qui souhaitent créer leur propre régie publique de l’eau, auprès de leurs 325 000 habitants.
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Monsieur Bertolila,
Vous avez raison, tous les points cachés qu’ils n’abordent pas.
On ne va pas s’inventer producteur d’eau, distributeur, la gestion de l’eau est bien trop complexe pour être improviser.
La reprise des réseaux inter-communicants entre les villes, la garantie de la qualité sanitaire assurée sur tout le parcours, etc …
Maintenant qu’il faille mieux contrôler la gestion actuelle, certainement, mais ne cassons ce qui marche. Il y a d’autres choses qui ne marchent pas à faire avant .
Un exemple la déchetterie qui est fermée depuis plus de 3 ans, fait partie des communes qui veulent révolutionner . Ces promoteurs de la régie, ne sont même pas capable d’en créer une.
Alors l’eau !!!!!
Que vont-ils faire ?
Faisons attention car cette régie publique est en trompe-l’oeil. Il n’est pas fait allusion aux points suivants:
-La régie devra reprendre certains salariés de Véolia Pour quel coût?
-Elle devra se doter de personnels techniques: ingénieurs et administratifs pour quel coût?
-Elle dépendra pour son approvisionnement du Sédif et Eau de Paris et ne sera pas maîtresse des prix.
-Le prix de l’eau est dépendant de taxes et contributions qui ne baisseront pas.
-Quels sera le montant réclamé par le Sédif pour les transfert de certains de ses investissements?
Par contre, il paraît intéressant de mettre en place de nouveaux tarifs : un prix plus élevés pour les gros consommateurs (industrie, agriculture…) et un tarif de base plus faible.
Une gestion plus démocratique de cette gestion avec l’apparition de groupe d’usagers et d’association de consommateurs me semblent des avancées.
15000 votants, une consultation non significative.
9 villes toutes bien rouge, la facture de l’eau risque de passer d’une eau transparente à une eau trouble. Les maires de ces villes ont certainement à faire autre chose qu’un métier qui ne connaissent pas.
Alain Afflatet
Ce n’est pas à Saint-Maur que cela se produira : la municipalité privatise tout et bétonne tout …
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