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Logements | | 17/06/2021
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Charenton-le-Pont connecte les caméras de la résidence du Tripode à son centre de supervision urbaine

Charenton-le-Pont connecte les caméras de la résidence du Tripode à son centre de supervision urbaine

Après avoir testé le dispositif sur Bobinet-Sellier, ensemble de plus de 400 logements sociaux gérés par Valophis Habitat, Charenton-le-Pont annonce avoir mis en place une connexion entre les caméras implantées sur la résidence Tripode, 260 logements opérés par I3F, et le Centre de supervision urbaine (CSU) de sa police municipale. Une transmission déclenchée sur requête et non en continu.

Les caméras vidéo étaient déjà installées dans l’ensemble Tripode, sis au 1 rue de l’Arcade, 7 quai de Bercy et 8 rue du Port au Lion, depuis début 2020, notamment dans les parties communes et les halls d’immeuble. Une résidence de 18 étages qui comporte trois entrées et est traversante, et connaît des problématiques d’attroupements dans les parties communes, indique-t-on chez I3F.

Depuis début avril, leurs images peuvent être transmises en temps réel au Centre de supervision urbaine (CSU) de la police municipale. Le flux n’est pas ouvert 24h sur 24 mais mais sur demande, et le transfert des images exploitées par I3F est encadré par une convention tripartite entre le bailleur social, la municipalité et la préfecture du Val-de-Marne, précisent la commune et le bailleur, qui misent sur cet outil pour “renforcer la tranquillité résidentielle” et faciliter les investigations en cas de problème.

La convention tripartite précise que les risques qui justifient le déclenchement de la transmission des images sont les “atteintes à l’intégrité physique, vols, dégradations, attroupements, occupations abusives et l’intervention des services de police (nationale ou municipale).”

Un flux de 12 heures maximum par requête

Concrètement, un personnel désigné du CSU doit adresser une demande d’accès aux flux vidéo en précisant le motif et la durée de partage des images vidéo souhaitée, de 2 à 12 heures maximum par requête. Un registre informatique répertorie le jour, l’heure, et la durée de la transmission ainsi que le service des forces de sécurité réceptionnaire des envois dans le cas où plusieurs services disposent du raccordement. Les caméras sont à la fois situées sur les parkings, dans les halls et en sous-sol.

A Charenton-le-Pont, cette initiative n’est pas complètement une première. En 2018, la ville avait déjà connecté les caméras de Valophis Habitat. De son côté, I3F a déjà expérimenté le dispositif à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, et envisage de le répliquer à Saint-Maur-des-Fossés et à Bonneuil-sur-Marne.

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