La quatrième vague de coronavirus, qui avait démarré par une flambée début juillet, sous l’effet du variant Delta, continue de refluer alors après maintenant plusieurs semaines de rentrée. Le taux d’incidence régional est ainsi passé en-dessous des 100 pour 100 000 habitants alors qu’il s’établissait à plus de 200 dans plusieurs départements il y a encore quelques semaines. De quoi espérer voir enfin le bout de ce long tunnel…
Comment et à quelle vitesse se propage le coronavirus et quel est son impact médical? Depuis l’automne 2020, 94 Citoyens fait le point chaque semaine sur l’évolution de l’épidémie dans la région.
Un reflux net et continu
Après avoir chuté jusqu’à la fin juin, les contaminations au coronavirus avaient repris fin juin sous l’effet du variant Delta, plus contagieux, augmentant de manière spectaculaire jusqu’à la fin juillet. Depuis la semaine du 9 août, cette amorce de quatrième vague a toutefois reflué de manière tout aussi spectaculaire, alors que son pic de contaminations hebdomadaires n’avait atteint qu’un tiers de celui de la troisième vague, flirtant avec les 25 000 cas la semaine du 9 août contre près de 75 000 la semaine du 29 mars. Depuis, le reflux a été continu et la semaine du 6 septembre, le nombre de nouveaux cas était retombé à un peu plus de 13 000.
Avertissement :
1° Les données des tests positifs d’une même période varient légèrement d’une semaine sur l’autre car il faut plusieurs semaines pour que les chiffres soient complètement consolidés, c’est pourquoi nous précisons à chaque fois la date de consolidation des données.
2° Les données de la semaine du 13 septembre ne concernent que les 4 premiers jours.
La semaine du 13 septembre s’annonce aussi en diminution
Depuis le début des tests, il y a toujours des pics de cas positifs le lundi en raison du rattrapage de tests après le week-end. Ces pics permettent d’anticiper l’évolution de la pandémie sur la semaine en cours. Ci-dessous, le pic du lundi 13 septembre (2 356 tests positifs) augure d’une nouvelle diminution sur la semaine, en retrait par rapport au lundi 6 septembre (3 142).
Le taux de positivité aux tests est également en dimution.
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Le taux d’incidence pour 100 000 habitants passe en dessous des 100
Au niveau de la région Ile-de-France, le taux d’incidence de personnes Covid-19 positives sur 100 000 habitants sur 7 jours glissants, qui avait atteint les 200 à la fin août, est passé à 90 et est en dessous de 100 dans tous les départements sauf la Seine-Saint-Denis.
| Département | Taux d’incidence du 3 au 9 septembre | Taux d’incidence du 9 au 16 septembre | Progression |
| Seine-Saint-Denis (93) | 157 | 118,4 | -24,59% |
| Yvelines (78) | 108,2 | 96,8 | -10,54% |
| Val d’Oise (95) | 132,1 | 96,1 | -27,25% |
| Ile-de-France | 119,2 | 90,1 | -24,41% |
| Hauts-de-Seine (92) | 109,4 | 86,4 | -21,02% |
| Val-de-Marne (94) | 123 | 86 | -30,08% |
| Paris (75) | 101,7 | 82 | -19,37% |
| National | 109,8 | 79,2 | -27,87% |
| Seine-et-Marne (77) | 109,1 | 77,9 | -28,60% |
| Essonne (91) | 119,1 | 76,9 | -35,43% |
Voir la carte de France des taux d’incidence.
Détail par commune d’Ile-de-France
Santé Publique France propose le détail du taux d’incidence de Covid-19 positifs pour 100 000 habitants à l’échelle communale.
La contamination des 20-29 ans continue de diminuer, celle des moins de 9 ans augmente
Après avoir progressé de manière spectaculaire, le nombre de contaminations des 20-29 ans (qui avait doublé entre le 12 et le 19 juillet), a diminué de manière constante. Leur part, qui était passé à 38% des personnes contaminées, est redescendue à moins de 20 %. Les 10-19 ans restent au même niveau, autour de 15, tandis que la part des moins de 9 ans est passée d’environ 5% fin juillet à 10% en ce début septembre.
Attention, les données de la semaine du 13 septembre ne comptent que les 4 premiers jours.
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