Amorcée la semaine du 28 juin, la 4ème vague de coronavirus en Ile-de-France a connu une hausse spectaculaire les semaines des 12 et 19 juillet, avec un nombre de nouveaux cas doublant quasiment d’une semaine sur l’autre, et un taux de positivité également en croissance. Depuis, la progression se poursuit mais de manière beaucoup plus ténue.
Comment et à quelle vitesse se propage le coronavirus et quel est son impact médical? Depuis cet automne, 94 Citoyens fait le point régulièrement sur l’évolution de l’épidémie.
Voir notre point au début de la 4ème vague
Accalmie après un début d’été préoccupant
Après avoir culminé à 74 000 cas la semaine du 29 mars, au pic de la 3ème vague, le nombre de contaminations au coronavirus a chuté jusqu’à la fin juin, avant que ne s’amorce la quatrième vague sous l’effet du variant Delta, plus contagieux. Les semaines des 12 et 19 juillet, le nombre de nouveaux cas positifs a ainsi bondi, passant de moins de 7 000 à plus de 12 000 cas puis à plus de 22 000 cas (en augmentation de 85% sur une semaine). Depuis la fin juillet, le nombre de contaminations continue d’augmenter mais de manière beaucoup plus progressive, à raison d’environ +1% par semaine, selon les données consolidées au 18 août.
Avertissement :
Les données des tests positifs d’une même période varient légèrement d’une semaine sur l’autre car il faut plusieurs semaines pour que les chiffres soient complètement consolidés, c’est pourquoi nous précisons à chaque fois la date de consolidation des données.
Moins de cas à Paris
En termes de dynamique par département, le nombre de nouveaux cas à Paris a diminué de manière constante après un pic la semaine du 19 juillet. La courbe est aussi en légère baisse dans les Hauts-de-Seine Elle augmente en revanche en Val-de-Marne, en Seine-Saint-Denis, en Seine-et-Marne, en Essonne, dans les Yvelines et dans le Val d’Oise.
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Le taux d’incidence régional tape les 200 pour 100 000 habitants
Au niveau de la région Ile-de-France, le taux d’incidence de personnes Covid-19 positives sur 100 000 habitants sur 7 jours glissants, qui était monté jusqu’à plus de 600 au pic de la 3ème vague avant de redescendre à 25, atteint désormais les 200 (199,5) à date du 15 août, selon les données de SPF consolidées au 18 août. Le taux de 200 est le seuil qui a été fixé pour demander aux préfets de prendre des arrêtés exigeant les passes sanitaires dans les centres commerciaux de plus de 20 000 m2.
Un taux national plombé par le sud est et l’outre-mer
A noter que le taux d’incidence régional est repassé au dessous du taux national fin juillet. Ce dernier a augmenté en raison des forts taux d’incidence dans le sud est du pays (588,5 en région Paca) et en outre-mer (plus de 2000 en Guadeloupe).
| Département | Taux d’incidence du 2 au 8 août | Taux d’incidence du 9 au 15 août | Progression |
| Seine-et-Marne (77) | 177,3 | 198,9 | 12,18% |
| Yvelines (78) | 174 | 194,6 | 11,84% |
| Seine-Saint-Denis (93) | 218,9 | 242 | 10,55% |
| Val d’Oise (95) | 194,5 | 213,9 | 9,97% |
| Val-de-Marne (94) | 205,5 | 219,7 | 6,91% |
| Essonne (91) | 178,1 | 189,6 | 6,46% |
| IDF | 191,9 | 199,5 | 3,96% |
| National | 237,1 | 245,3 | 3,46% |
| Hauts-de-Seine (92) | 187,7 | 175,6 | -6,45% |
| Paris (75) | 193,8 | 172,9 | -10,78% |
Voir l’évolution depuis juillet 2020
Voir la carte de France des taux d’incidence.
Détail par commune d’Ile-de-France
Santé Publique France propose le détail du taux d’incidence de Covid-19 positifs pour 100 000 habitants à l’échelle communale.
La contamination des 20-29 ans en baisse
Après avoir progressé de manière spectaculaire, le nombre de contaminations des 20-29 ans (qui avait doublé entre le 12 et le 19 juillet), a diminué de manière constante. Leur part, qui était passé à 38% des personnes contaminées, est redescendue à 25%.
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