Le directeur de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch, a prévenu mercredi que l’AP-HP n’avait “pas connu un nombre d’entrées” en hospitalisation conventionnelle ou en réanimation “aussi élevé depuis la première vague”, dans un message adressé aux personnels de l’AP-HP.
“Les chiffres d’hier (mardi) qu’il s’agisse des entrées en réa ou en hospitalisation conventionnelle sont particulièrement élevés. Nous n’avions pas connu un nombre d’entrées aussi haut en 24 h depuis la 1ère vague”, écrit M. Hirsch dans un courriel tweeté par l’AP-HP.
“Je sais que vous supportez la réalité qui est derrière ces chiffres et que c’est particulièrement difficile et éprouvant”, ajoute-t-il, rappelant que “beaucoup expriment le fait qu’ils trouvent la situation plus difficile à vivre qu’au printemps dernier”.
“L’ensemble de la population est avec vous”, assure encore M. Hirsch, même si “le climat n’est pas le même”, “les signes en sont moins visibles” et “si parfois des expressions sont malheureuses”.
La France compte actuellement 4 634 malades du Covid-19 soignés en services de réanimation, se rapprochant du pic de la deuxième vague de l’automne (4 900 le 16 novembre).
En Ile-de-France, selon des chiffres arrêtés à samedi, le taux d’incidence s’est envolé à 551 nouveaux cas pour 100 000 habitants sur les sept derniers jours, bien au-dessus du seuil d’alerte maximale de 250.
L’Agence régionale de santé de l’Ile-de-France a demandé mardi aux hôpitaux “d’anticiper la montée en charge du nombre de lits” de soins critiques avec un objectif de 2 200 lits disponibles pour accueillir les malades du Covid-19.
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