Jusqu’à maintenant, les 20 kilomètres de coulée verte qui relient la base de loisir de Créteil aux confins du plateau briard en passant par le massif forestier de l’Arc boisé, sont discontinus. Pour rendre la Tégéval accessible de bout en bout, l’acquisition d’une trentaine de parcelles est nécessaire. Un arrêté de déclaration d’utilité publique est en préparation pour lancer cette ultime phase.
Si sur de longs tronçons, promeneurs et cyclistes peuvent circuler sans interruption, il faut encore faire preuve de vigilance là où la Tégéval s’interrompt. Cette coulée verte qui relie sur une vingtaine de kilomètres parcs et espaces verts du sud du Val-de-Marne est le fruit d’un chantier pluriannuel de mise en accessibilité entamé en 2013 et censé s’achever en 2028. Des travaux sont en cours à Villecresnes, non loin du domaine Grosbois, sur les coteaux de Limeil-Brévannes ou sur un site du SIAPP entre Valenton et Créteil.
A ce jour, l’agence des espaces verts d’Île-de-France, membre du syndicat mixte d’études et de réalisation (SMER) du Tégéval estime qu’il reste environ 9 hectares d’emprises foncières répartis sur une trentaine de parcelles à acquérir pour boucler cette ligne verte. Elles se situent en majorité à Limeil-Brévannes et à Villecresnes et ont des propriétaires multiples (une demi douzaine de particuliers, SNCF Mobilités, l’Etat via France domaines ainsi que plusieurs sociétés).
Une enquête publique parcellaire s’est déroulée du 16 novembre au 7 décembre 2020. Plusieurs usagers ont fait part de leur enthousiasme à l’égard du projet, des riverains ont fait part de diverses requêtes mais les observations ont assez unanimement témoigné d’un soutien à l’objet de la consultation. Ainsi, la commissaire-enquêtrice a rendu, courant janvier 2021 un avis favorable à la déclaration d’utilité publique des parcelles restantes.
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