En mal de piscines, la Seine-Saint-Denis s’est vue attribuer trois bassins provisoires de natation qui serviront d’abord pour les Jeux olympiques de Paris en 2024.
Les villes de Montfermeil, Sevran, Bagnolet, et Pierrefitte bénéficieront d’un bassin. Pour Montfermeil, il s’agira d’un nouvel équipement, pour Sevran et Pierrefitte il s’agira d’une extension, et à Bagnolet la démolition et la reconstruction d’une piscine existante.
Un des trois bassins de 50 mètres sera scindé en deux bassins de 25 mètres, dispatchés à Bagnolet et Pierrefitte.
Ces bassins provisoires serviront d’abord aux JO. Il s’agit de deux bassins temporaires abrités dans l’Arena La Défense, qui recevra à l’été 2024 les épreuves de natation. Celles-ci devaient initialement se dérouler à Saint-Denis mais ont finalement été déplacées dans l’Ouest de Paris à Nanterre (Hauts de Seine).
Le troisième bassin de 50 mètres est le bassin d’échauffement qui jouxtera le centre aquatique olympique (CAO) à Saint-Denis, complexe sportif comprenant une piscine olympique actuellement en construction et qui recevra les épreuves de natation artistique et de water polo.
La construction et rénovation de piscines dans ce département le plus pauvre de France, et qui connaît un déficit d’équipements, fait partie de l’héritage promis par les organisateurs des JO de Paris 2024.
Par ailleurs, depuis un an, un projet de piscine, qui devait servir de bassin d’entraînement, a été abandonné à Noisy-le-Sec et un autre est à l’arrêt à Aubervilliers du fait d’une décision judiciaire après un recours déposé par des défenseurs de l’environnement.
Il y a actuellement 35 piscines publiques dans le département. Outre le CAO et Aubervilliers, deux autres sont en construction Pierrefitte et Marville, tandis que la piscine de Pantin est elle en rénovation.
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