Le tribunal administratif de Versailles a annulé lundi l’élection municipale de 2020 à Ris-Orangis (Essonne), qui avait vu la victoire au premier tour du maire sortant Stéphane Raffalli, à la suite d’un recours de ses opposants.
L’annulation, annoncée à l’AFP par le tribunal, a été confirmée par M. Raffalli qui a dénoncé une décision “atypique, contestable et abracadabrantesque”.
Il a ajouté qu’il allait se concerter avec ses troupes pour voir s’il allait faire appel auprès du Conseil d’Etat, ou accepter la convocation d’une nouvelle élection dans les prochains mois.
Au premier tour de l’élection municipale de mars 2020, la liste de M. Raffalli, maire (PS) de cette ville de près de 30 000 habitants depuis 2012, est arrivée largement en tête avec 50,06% des voix, devant les listes de Christian Amar Henni (divers, 25,91%) et Laurent Stillen (divers droite, 12,88%).
Plusieurs de ses rivaux ont contesté l’élection devant le tribunal administratif au motif notamment que la majorité municipale aurait, dans le dernier numéro de la gazette municipale avant l’élection, publié un texte appelant à voter pour le maire sortant.
Ils l’accusent d’avoir ainsi utilisé les moyens de la commune pour sa campagne électorale, et que cela a pu influer sur le résultat du premier tour, où la liste de M. Raffalli a obtenu la majorité absolue de deux voix.
Le maire dément et répond que “les autres groupes politiques de la ville pouvaient eux aussi y publier un texte appelant à voter pour tel ou tel candidat”, mais n’ont pas usé de ce droit.
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