C’est une première dans l’histoire des Jeux Olympiques. C’est dans le paysage de carte postale des monuments de Paris vus des rives de la Seine que s’ouvriront les JO 2024. De quoi offrir une capacité d’accueil XXL de 600 000 sectateurs avec des gradins payants sur les quais bas et un accès gratuit en surplomb. Aperçu en images.
Le conseil d’administration du comité d’organisation des JO (Cojo) a levé ce vrai-faux suspense en validant lundi ce projet un peu fou, révélé cet été par le président Emmanuel Macron lors des JO de Tokyo. Il ne faisait guère plus de doute depuis cette sortie présidentielle que la Seine serait ce théâtre improbable d’une cérémonie originale, et totalement inédite.
“Une première inédite, avant-gardiste”, a confié Tony Estanguet, qui se veut aussi “populaire et accessible au plus grand nombre”, avec pour la première fois un accès gratuit pour une partie du public que les organisateurs espèrent à près de 600 000 personnes. “Une rupture”, a-t-il lancé lors d’une conférence de presse lundi soir, aux côtés de la maire de Paris Anne Hidalgo. Celle-ci s’est félicitée qu’on “redécouvre la Seine”, de surcroît “assainie” pour l’occasion.
6 km de défilé sur la Seine
Les quais bas, les plus près de la Seine, seront aménagés en tribunes, tout comme une partie des ponts traversés, ce qui permettra une billetterie déclinable en gamme tarifaire. La partie haute des quais sera elle réservée au public sans billet, là encore, une première. Certaines péniches pourront aussi être utilisées pour recevoir du public.
“Cela va permettre au peuple de regarder en vrai cette cérémonie”, s’est réjouie Brigitte Henriques, présidente du comité olympique français.
Pour essayer de comprendre l’ampleur d’un tel projet, il suffit de se pencher sur les chiffres: 206 délégations, plus de 10 500 athlètes qui devront défiler sur plus de 160 bateaux sur 6 kilomètres, entre le pont d’Austerlitz et le pont d’Iena, le tout en près de 3h.
Cela nécessite une logistique millimétrée, “avec des questionnements que nous avons évidemment sur beaucoup de sujets, météo, transport, spectacle”, explique Thierry Reboul, le directeur des cérémonies de Paris-2024, chef d’orchestre de cet ambitieux projet.
La Seine permet aussi aux équipes de Paris-2024 d’envisager une partie artistique elle aussi extrêmement originale. Des artistes suspendus, des attractions sportives sur les ponts traversées, des jeux de lumière sur l’eau… “On fourmille d’idées”, reconnaît Thierry Reboul.
A l’issue de ce défilé fluvial, les sportifs et les officiels, y compris les chefs d’Etat, se rejoindront en contrebas de l’esplanade du Trocadéro pour les discours et la fin de la cérémonie.
Interrogé lundi soir sur le fait de savoir où serait allumée et où sera la flamme olympique dans le cadre de ce dispositif, Tony Estanguet a répondu: “cela ne fait pas partie des sujets qu’on a expertisés, on vous donne rendez l’année prochaine”.
Le coût “finalisé” en 2022
Interrogé aussi sur son côut -sachant que le Cojo a actuellement un budget de 3,9 milliards d’euros (97% d’argent privé) — Tony Estanguet a indiqué que le coût des cérémonies sera “finalisé” en 2022. La cérémonie d’ouverture est la plus marquante mais il y en a encore trois autres, celle de la clôture et les deux cérémonies des paralympiques.
Le chemin ne fut pas si simple pour arriver à la concrétisation de ce projet. Et si l’idée d’une telle cérémonie a germé assez tôt dans l’esprit des organisateurs, juste après l’obtention des JO en 2017, il a fallu surmonter quelques réticences.
Les principales sont d’ailleurs venues des forces de l’ordre qui ont assez vite souligné le défi sécuritaire d’un tel projet.
“Cela a soulevé très vite de nombreuses questions: comment filtrer les gens, comment sécuriser les lieux tout en permettant un accès libre. Et si un bateau chavire, que fait-on?”, détaille une source policière proche des négociations.
Près d’une cinquantaine de réunions avec toutes les autorités impliquées, du ministère de l’Intérieur aux institutions fluviales de la Seine en passant par la mairie de Paris ont été nécessaires.
Lors des dernières réunions sur le sujet, les forces de l’ordre avaient plutôt refroidi les ardeurs des organisateurs en voulant limiter le public à près de 250 000 personnes. Il semble donc que le bras de fer ait été remporté par les organisateurs et la Mairie de Paris.
“C’est important pour nous de conditionner la faisabilité de cette cérémonie d’ouverture en ville au fait que la sécurité soit garantie pour tout le monde”, a résumé Tony Estanguet.
Le premier ministre Jean Castex avait annoncé à l’issue d’un comité interministériel consacré aux JO en Seine-Saint-Denis il y a près d’un mois avoir demandé au ministère de l’Intérieur de formuler des propositions sur la sécurité de l’évènement “d’ici la fin de l’année”.
Les organisateurs vont “poursuivre les travaux engagés, en particulier sur les questions budgétaires, la sécurité et les conséquences sur la Ville et sur l’écosystème du fleuve“, précise Paris-2024.
La cadre est en tout cas posé, et devrait sans nul doute marquer les esprits.
par Cyril TOUAUX
C’est de la folie pure parce que l’on croit que la présence de gendarmes, de CRS et d’agents de sécurité va empêcher des personnes, parmi les 600 000 attendues, de tomber à l’eau ? Si vous agrandissez les images vous verrez qu’il sera possible de franchir les petites palissades « Paris 2024 ». Sans parler, bien sûr, des possibles chutes d’athlètes présents sur les bateaux. C’est de la folie, la question étant « qui a eu cette idée stupide et qui l’a approuvée ? »
s’il existe déjà en virtuel 3D partageable sur Facebook, pour quoi refaire ce spectacle en présentiel ? je ne vois pas l’intérêt
Bonsoir à tous.
Oh quel joyeux bordel dans cette capitale poubelle, qu’est Paris pour l’ouverture des JO.
On veut montrer au monde entier notre savoir faire ??? Ne croyez-vous pas que les FDO
ont d’autres chats à fouetter que d’assurer la sécurité de tous ces flonflons qui vont nous coûter une blinde. Même si le CIO met la main à la poche, ce ne sera qu’une goutte d’eau.
Combien restera-il à charge de la ville de Paris ??? Ou mieux encore, combien le contribuable devra verser son obole pour satisfaire la folie des grandeurs de la perruche Andalouse ???
Le maire précèdent avait hérité d’une dette de 2 milliards, Delanoë est parti avec 4 milliards et des cacahuètes. L’Andalouse son mandat pas terminé en est déjà à plus de 7 milliards et des broutilles !!! Quelle belle gestion, un foutoir complet dans la transformation de la ville.
Dire que nous sommes à l’aire de la vitesse, la mairie de Paris se charge de tout ralentir …
Il me semble, excusez-moi si je me trompe, les jeux olympiques sont d’origine pour les amateurs et non pour les professionnels du sport, qui touche une blinde en salaire, pendant que les amoureux du sport tirent la langue. Déjà quand on décortique l’abréviation de FIFA,
il y a de quoi tomber le cul parterre. Fédération Internationale de football AMATEUR.
la grosse rigolade: Amateur, je rigole quand on connait des micros équipes amoureuses du ballon rond, ou tout autres sports qui perçoivent que des remerciements avec quelques gadgets et d’autres “amateurs” roulent en lamborghini ou tout autres voitures de supers lux. Il y a réellement un monde bien à part. Alors cherchez l’erreur…
Je m’arrête là, car cela m’énerve de tout ce fric gâché, il manque des logements sociaux, là on s’en fout totalement !!! “Bon nous avons la plus belle avenue du monde”. Quelle belle jambe !!!
Très cordialement à tous, PAP
FIFA : Fédération Internationale de Football Association (en anglais : Association Football) “est l’appellation originelle utilisée pour distinguer ce sport des autres variantes de football” à l’origine.
A distinguer aussi des associations de malfaiteurs … même si milieu a plusieurs sens.
C’est beau, c’est grand, c’est magnifique, et c’est complexe : les ballons et les montgolfières seront dégonflés et regonflés à chaque passage de pont !!!
Le tout pour un spectacle complètement pourri par le fric, pour des athlètes qui n’ont d’amateur que le nom et qui sont des cobayes biologiques.
Paris était la seule ville candidate : plus aucun pays ne veut acceuillir le JO.
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