Gaëtan Dussausaye prend la tête du RN Val-de-Marne

A l’été 2015, c’est d’abord François Paradol, alors élus d’opposition à Vitry-sur-Seine, qui remplace l’ancienne tête de liste aux régionales de 2015, peu avant son départ pour les Patriotes. Après un an et demi de mandat, l’élu vitriot demande à être remplacé pour raisons professionnelles. Gaëtan Marzo, alors président du groupe RN à Créteil, lui succède en janvier 2019, avant de se mettre en retrait dès le mois d’octobre, également pour raisons professionnelles. Jérôme Auvray, conseiller municipal d’opposition sortant à Villiers-sur-Marne, prend la main. Au niveau national, la stratégie du RN aux municipales de 2020 est alors beaucoup moins à l’offensive qu’en 2014, le mouvement préférant se concentrer dans quelques villes. Le Val-de-Marne ne fait pas exception et seul un conseiller d’opposition sortant de 2014 représente une liste dans le département, Alain Philippet, au Plessis-Trévise, réélu dans l’opposition.

En ce début 2021, Jérôme Auvray passe à nouveau le témoin. Cette fois, c’est un cadre du parti, Gaëtan Dussausaye, 26 ans, qui prend la relève, pour attaquer la campagne des élections départementales. Membre du Conseil national du RN et travaillant au service communication du mouvement sous la direction de Jordan Bardella, Gaëtan Dussausaye a déjà donné de sa personne à la rentrée, comme candidat à la législative partielle de Vitry-Alfortville.

Installé depuis le mois de mai à Saint-Maur-des-Fossés, le nouveau délégué départemental indique se projeter pour plusieurs années. “Je n’avais plus d’attache particulière avec une fédération depuis quelques années et j’avais envie de revenir à ce travail, envie de faire de la politique là où j’habite”, témoigne celui qui a d’abord milité dans l’Essonne avant de se rapprocher quelques temps du siège du parti à Nanterre.

Cap sur les élections départementales

De cette nouvelle année de scrutins locaux, le délégué compte faire des départementales la priorité numéro un. “Il faut un binôme dans les 25 cantons, soit 100 personnes à trouver, former… C’est un gros travail. Pour l’instant, nous commençons à traiter les dossiers pour les présenter à la Commission d’investiture mais nous sommes confiants. Nous avons eu 50 000 électeurs aux Européennes dans le Val-de-Marne, et étions même en tête dans deux cantons à Orly et Villeneuve-Saint-Georges”, rappelle le nouveau patron du RN94. “J’espère qu’il n’y aura pas cette année de désistement entre LR et gauche.”

Le rappel des épisodes précédents :