Le président du Grand-Orly Seine Bièvre, Michel Leprêtre, réclame au groupe Renault et à son actionnaire, l’État, “une expression publique et un engagement fort de leur part pour accompagner les acteurs locaux” dans la reconversion du site de Choisy-le-Roi.
Alors que le groupe Renault est parvenu il y a quelques jours à un accord avec les représentants du personnel, moins d’un an après l’annonce de l’abandon de l’usine de Choisy au profit de Flins, l’avenir du site val-de-marnais s’écrit toujours en pointillé.
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Le président du territoire Grand-Orly Seine Bièvre, Michel Leprêtre, interpelle directement le groupe Renault et son actionnaire, l’État, pour obtenir des garanties. “Dès l’annonce de la fermeture du site Renault Choisy, j’ai interpellé la direction et l’État, principal actionnaire du groupe sur le non-sens écologique, économique et social de cette cessation d’activité. L’État et le groupe Renault ne peuvent se laver les mains de l’avenir de ce site historique. J’attends donc une expression publique et un engagement fort de leur part pour accompagner les acteurs locaux que nous sommes dans la reconversion du site, en confortant sa vocation industrielle et son exemplarité environnementale”, écrit l’élu dans un communiqué.
De son côté, la ville de Choisy et plusieurs acteurs économiques, notamment la CCI, ont commencé à travailler sur la reconversion du site en pôle d’économie circulaire. Une étude de faisabilité a été financée et est actuellement en cours. Ses conclusions sont attendues à l’automne.
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