Des dépistages massifs de Covid-19 vont se dérouler dans les écoles maternelles et élémentaires à partir de ce 1er mars. Il s’agit cette fois de tests salivaires et non de tests nasopharyngés (avec l’écouvillon dans les narines), moins pénibles donc.
A l’initiative : les rectorats de Paris, Créteil, Versailles et l’ARS d’Île-de-France (Agence régionale de Santé), en lien avec les laboratoires de biologie médicale franciliens, l’Assurance maladie et les collectivités locales. Cette campagne fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de Santé (HAS) du 11 février 2021 et aux “résultats encourageants des expérimentations de dépistage par tests salivaires menées mi-février (fort taux d’engagement, fluidité de l’organisation)”, indique l’ARS.
“Ces campagnes de dépistage permettent de proposer un prélèvement moins invasif et plus simple à administrer auprès des publics les plus jeunes, afin de renforcer la prévention dans les établissements concernés et la surveillance épidémiologique auprès de cette population. Les prélèvements sont supervisés par le personnel des laboratoires intervenant dans l’école, qui y acheminent directement le matériel de prélèvement. Des agents des rectorats de Paris, Créteil et Versailles pourront être mobilisés, ainsi que des médiateurs de Lutte anti-Covid voire des renforts des collectivités locales. Les laboratoires s’engagent à communiquer les résultats aux personnes testées ou à leurs représentants légaux dans un délai maximal de 48h”, détaille l’ARS.
Objectif 40 000 tests par semaine
L’objectif est d’atteindre 40 000 tests salivaires par semaine en Île-de-France dès le mois de mars. Une montée en puissance interviendra ensuite afin d’atteindre 60 000 tests par semaine, et ce jusqu’à la fin de l’année scolaire, espère l’AR.
L’échantillonnage des établissements sélectionnés se fait en coordination entre les rectorats en ciblant particulièrement les zones à forte circulation virale. “Ce sont plus de 200 écoles primaires franciliennes qui seront concernées dans les trois prochaines semaines. De façon complémentaire, pour les collèges et les lycées, les opérations de dépistage par tests antigéniques se poursuivent dans chaque académie”, ajoute l’ARS.
L’ensemble des acteurs s’engagent à proposer une démarche itérative, c’est-à-dire organisée à échéance régulière dans chaque établissement retenu, conformément aux recommandations de la HAS. Cette pratique permet de détecter, sur la durée, les contaminations nouvelles au sein d’un établissement. Chaque opération de dépistage concerne l’ensemble de l’établissement, à la fois les élèves, sur la base de l’autorisation préalable des représentants légaux, et les personnels volontaires.
Le recueil du consentement auprès des parents ou du représentant légal est systématique avant la première intervention dans un établissement et valable pour l’ensemble des opérations de dépistage qui y seront réalisées, précise encore l’ARS.
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