Lundi après-midi, un équipage de police en patrouille a découvert plusieurs messages tagués sur les murs d’un immeuble du quartier Marat-Robespierre. Plusieurs sont des insultes envers les forces de l’ordre ainsi que le ministre de l’Intérieur.
“Ivry en feu, Darmanin au milieu”, “flics violeurs, assassins”, “un flic, une balle, justice sociale”, voilà la teneur de plusieurs messages inscrits ce lundi dans la journée sur les murs d’un immeuble, rue Robespierre, à Ivry-sur-Seine. A côté d’autres messages plus sociétaux : “décolonise tes dreads si t’es un blanc”,“fuck le cisteme”
La découverte de ces messages a fait réagir les deux organisations syndicales de policiers du Val-de-Marne ainsi que le maire de la ville.
“Les menaces de mort et les appels au meurtre de policiers doivent être vilipendés. Nous demandons à tous les élus de toutes les communes d’aider et d’apporter leurs concours afin de faire cesser de tels agissements. Nos élus ont le devoir de protéger les Français policiers ou non, et doivent permettre par tous moyens l’identification des auteurs de ces écrits abjectes”, a réagi SGP Police FO 94.
“Tags insultant, menaces de mort et appel au meurtre de policiers. On aimerait vous dire que grâce à la vidéo surveillance le ou les auteurs seront identifiés et interpellés, mais elle fait sérieusement défaut sur Ivry. Peut-être le maire a-t-il pour projet d’en installer une?” a réagi de son côté Alliance 94.
Le maire d’Ivry-sur-Seine, Philippe Bouyssou, a également dénoncé ces graffitis. “Des tags anti police ont été découverts dans la ville. Ils sont autant de messages qui vont à l’encontre de nos engagements pour repenser les rapports police-population. Ce matin, à ma demande, les services de la ville ont effacé ces inscriptions”.
Pour rappel, une vingtaine de tags violemment hostiles aux forces de l’ordre avaient déjà été inscrits sur des murs d’Ivry-sur-Seine en juin dernier. Les auteurs n’avaient pas pu être identifiés. De tels actes avaient également été relevés dans d’autres villes du département, notamment à L’Haÿ-les-Roses ou à Créteil.
Rien de neuf à vrai dire mais à chaque fois de pire en pire . Pourquoi ce manque de caméras de surveillance ? Idéologie ? Rien de mieux pour favoriser la racaille délinquante .
Je trouve particulièrement grave que le syndicat Alliance prenne prétexte de faits par ailleurs condamnés par le maire pour tenter de peser sur la politique de la ville. Mais cela ne m’étonne pas de la part de ses responsables pour qui, “le problème de la police, c’est la justice”…
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