Le match de handball entre l’US Ivry et l’équipe de Caen venait de s’achever ce vendredi à 22h30, au gymnase Delaune d’Ivry-sur-Seine, lorsque le maire-adjoint à la jeunesse, Boukary Gassama, a été violemment agressé par des jeunes encagoulés, en sortant dans la rue Robespierre. Un autre adjoint, Ghaïs Bertout-Ourabah, et un de leurs amis ont également pris des coups en portant secours à l’élu. Hospitalisés, leurs jours ne sont pas en danger.
“Une dizaine de jeunes individus, cagoulés, ont surgi au milieu des spectateurs quittant le gymnase”, indique la ville dans un communiqué, laquelle indique également que “selon les premiers témoignages recueillis, il semble que cet événement s’inscrive dans le cycle de violence entre les jeunes de différents quartiers qui dure depuis de trop longs mois à Ivry.”
C’est d’abord Boukary Gassama qui été pris à partie par les jeunes “qui l’ont frappé derrière la tête”, le faisant chuter au sol pour ensuite le frapper de trois coups de couteau dans la cuisse, a précisé le parquet qui a ouvert une enquête pour tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique et la confié à la police judiciaire du Val-de-Marne.
Le groupe d’agresseurs lançait “des menaces en disant ‘tu tues des gens, on va te tuer toi.” Deux proches de cet élu, dont un autre adjoint chargé des personnes âgées, ont été légèrement blessés en tentant de s’interposer. Le groupe d’une dizaine de personnes a pris la fuite.
Les trois personnes agressées ont été transportées à l’hôpital. Leurs jours ne sont plus en danger.
“La municipalité et ses élu.e.s expriment leur solidarité et leur soutien aux trois blessés. Elle condamne avec colère cette violence inacceptable, qui touche désormais des adjoints au maire de l’équipe municipale. Nous appelons les autorités à prendre la mesure de la gravité de ces faits, qui divisent Ivry et sa population”, indique la ville.
Une cellule d’aide psychologique, en lien avec le SAMU, est en cours de
déploiement à l’attention des victimes et témoins de l’agression.
Hier soir, à l'issue du match de handball de l'USI qui se déroulait à Delaune, une violente agression a eu lieu rue Robespierre.
— Philippe Bouyssou (@pbouyssouivry) October 9, 2021
Une dizaine de jeunes individus, cagoulés, ont surgi au milieu des spectateurs quittant le gymnase.
Il faut rappeler que ces « élus » le sont avec une participation de 30 %, représentant quelque 5600 voix. Ces 5600 voix sont celles des quelque 3000 employés municipaux (pour 60 000 habitants…) et d’une poignée de membres de leurs familles.
Ces « élus » sont ainsi maintenus à vie dans un tel système, où les employés, pléthoriques, votent pour leurs employeurs, où les élus payent pour l’être (comme l’ont fait Dassault, Balkany, etc.).
Qui favorise que de tels actes se produisent ?. Qui soupçonne systématiquement la police lors de contrôles.? La municipalité représente normalement l’autorité de police. Alors !!! On ne peut pas revendiquer l’autonomie et accuser le pouvoir. La vidéosurveillance aurait pu être un atout de dissuasion ainsi que la police municipale. Les administrés vont peut-être financer une protection des élus. Mais pour eux : rien!. Bien entendu la violence ne résout rien.
“Nous appelons les autorités à prendre la mesure de la gravité de ces faits, qui divisent Ivry et sa population” indique la ville…
On doit comprendre que les élus d’Ivry ne font pas partie des autorités ? Ils n’ont donc aucune responsabilité dans les événements se déroulant dans leur ville ?
Qui décide de l’urbanisme à Ivry ?
Qui prône la culture de l’excuse estimant que les délinquants sont des victimes du système ?
Qui refuse par dogmatisme de créer une politique municipale ?
Qui refusera de pointer du doigt le manque d’éducation et la part de responsabilité des parents de ces jeunes ?
Qui est dupe ?
Voyez les villes où les polices municipales existent et la vidéo surveillance, ça ne change pas grand chose, la violence est partout, elle se répand. Pourquoi aussitôt s’en prendre aux élus, quelqu’ils soient ? Ils essayent de faire au mieux et comme vous le constatez c’est pas tjrs compris. Alors stop aux critiques systématiques. Essayons de parler autrement.
Donc vous pensez qu’avoir plus de policiers (de l’État ou de la commune) sur le terrain ne sert à rien ? Alors pourquoi les villes communistes réclament plus de moyens à l’État tout en refusant d’elles-même financer leur propre police ? Je rappelle à cet égard que les élus communistes ont hurlé quand il a été question de supprimer la clause de compétence générale des collectivités. Donc, ils veulent bien conserver cette clause pour par exemple créer au niveau du département des crèches mais refusent d’utiliser cette même clause au niveau des communes en matière de police. Merci de m’expliquer le pourquoi de cette duplicité.
Par ailleurs, comment expliquez vous que les dealers vont jusqu’à scier les mats au sommet desquels sont installées des caméras de surveillance si celles-ci n’ont aucun efficacité ?
Enfin, il s’agit de mettre ici les élus face à leurs propres contradictions et aux conséquences des politiques qu’ils portent. N’est-ce pas par exemple à la dernière fête de l’humanité qu’une foule a récemment entamé le chant “tout le monde déteste la police ” ?
Le double discours des élus d’extrême gauche a ses limites et les événements d’Ivry les mettent clairement en lumière. Qu’ils assument !
Nouvel exemple de la duplicité de certaines municipalités dirigees ou appuyées par l’extrême gauche. À Cachan, cet élu LFI affirme en plein conseil municipal :
“La police armée tue la population”.
Un jour, je crache sur la Police.
Le lendemain, j’exige “des autorités” plus de policiers dans ma ville.
Incohérence pathétique.
Je pense tout le contraire.’ de ce que vous écrivez . Il faut de la police..nationale. la police est utile. Ce n’est pas de la “duplicité” mais un choix, c’est à l’état de prendre ses responsabilités et non aux communes ou autres d’y pallier. Pas de double discours non plus . Salutations.
Merci d’exposer au grand jour le dogmatisme de toute idéologie. Le département doit donc intervenir sur une compétence municipale en créant des crèches mais par contre la commune ne doit surtout pas investir le champ de la sécurité relevant à titre principal de l’État. Comme si s’occuper de la sécurité de ses concitoyens était nauséabond et qu’on ne devait surtout pas tremper dedans.
Le double discours est donc évident (sauf pour vous…) puisqu’en fonction du sujet concerné, les élus communistes acceptent ou refusent d’assumer une compétence relevant à titre principal d’un autre acteur.
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