Elu premier fédéral du PS Val-de-Marne en 2015 à la suite de Luc Carvounas et réélu en 2018, Jonathan Kienzlen s’apprête à attaquer un troisième mandat pour accompagner la prochaine séquence électorale et la reconquête des militants.
Le scrutin officiel est prévu le 30 septembre mais le conseiller régional est le seul candidat à sa succession. Il ne s’agira donc que d’une formalité. Alors que le parti a tranché au niveau national en faveur de la motion du secrétaire national Olivier Faure (72,28%) contre celle d’Hélène Geoffroy, le score a été encore plus net en Val-de-Marne avec 76,5%.
Le rapport d’activité du secrétaire départemental sortant a également été approuvé à hauteur de 85%, face à 5% de contre et 10% d’abstention. “Nous sommes sur la bonne voix pour le rassemblement des socialistes”, se réjouit Jonathan Kienzlen.
Au-delà du rassemblement des adhérents restants, le défi du PS local est surtout de reconstituer le socle de fidèles après l’hémorragie de 2017. Lors de l’élection de François Hollande en 2012, le parti à la rose comptait quelque 2000 adhérents dans le département, il est aujourd’hui réduit de moitié.
“Le plan d’action fédéral a été travaillé avec les militants et nous allons essayer de relancer une dynamique avec la présidentielle et les législatives”, se projette le premier fédéral. “La campagne sera l’occasion de montrer que le PS est au cœur des préoccupations quotidiennes.”
La prochaine étape sera la désignation du ou de la candidate à la présidentielle, qui devrait faire l’objet d’un vote en interne. Jonathan Kienzlen a déjà fait son choix : ce sera Anne Hidalgo, officiellement déclarée depuis ce week-end.
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