Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), Sevran, Bobigny, Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis), Montmagny, Goussainville (Val-d’Oise)… le ministère de l’Intérieur a fait fermer 9 mosquées, essentiellement en Ile-de-France, et essentiellement pour motif administratif.
Neuf salles de prières ou mosquées ont été fermées ces dernières semaines en France, dont huit pour des raisons administratives, a indiqué vendredi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, avant le début du débat parlementaire sur le projet de loi “confortant les principes républicains”.
“Parmi les 18 lieux de culte qui étaient particulièrement surveillés à ma demande, 9 ont pu être fermés”, a-t-il écrit sur Twitter. “Nous menons une action déterminée contre le séparatisme islamiste”, a ajouté le ministre, qui avait annoncé le 2 décembre une “action massive” et des contrôles de “76 mosquées”.
Parmi les huit salles de prières et mosquées fermées pour raisons administratives, cinq l’ont été pour non-conformité avec des normes de sécurité. Elles sont situées à Montmagny, Goussainville (Val-d’Oise), Thiers (Puy-de-Dôme), Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) et au Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis), a indiqué l’entourage du ministre à l’AFP, confirmant une information du Figaro.
Trois autres mosquées ont été fermées “pour des motifs variés”, a ajouté l’entourage. Notamment à Sevran (Seine-Saint-Denis) où un arrêté de fermeture a été pris pour une salle qui “s’était reconstituée”, tout comme à Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour une “salle non déclarée”, a précisé l’entourage.
Le ministre inclut dans son décompte la mosquée de Pantin, fermée en novembre pour six mois, notamment pour avoir relayé une vidéo qui avait mis en cause Samuel Paty avant son assassinat.
D’autres mosquées, à Lunel (Hérault) et Marseille, ont par ailleurs fait l’objet de “procédures judiciaires” et de “contrôles fiscaux”, a encore dit l’entourage.
Au total, “34 contrôles” ont été menés ces dernières semaines dans des lieux de culte musulmans, selon l’entourage.
Le projet de loi “confortant le respect des principes de la République”, aussi appelée loi contre les séparatismes, sera soumis aux députés à partir de lundi en commission spéciale à l’Assemblée nationale, avant un débat dans l’hémicycle à partir du 1er février.
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