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Société | | 10/05/2021
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Le policier tué à Avignon avait commencé sa carrière à Chennevières-sur-Marne

Le policier tué à Avignon avait commencé sa carrière à Chennevières-sur-Marne

Le brigadier Eric Masson, tué mercredi lors d’une opération antidrogue à Avignon, avait commencé sa carrière à Chennevières-sur-Marne.

A 36 ans, la vie de ce père de deux enfants s’est arrêtée mercredi, quand un homme a tiré sur lui, le blessant mortellement lors d’un contrôle sur un point de trafic de stupéfiants dans le centre historique d’Avignon.

Présents à un rassemblement d’hommage dimanche à Avignon, Franck, Clément et Nicolas, d’anciens collègues marseillais d’Eric Masson, se souviennent d’un garçon “très discret, professionnel, très très gentil”.

“Après quelques années passées à Paris pour les besoins de la profession de son père, policier, la famille descend s’installer dans le Vaucluse, berceau familial des parents d’Eric, Jean-Michel et Fanny”, ont transmis à l’AFP par écrit ses proches pour évoquer la biographie du policier.

Eric, l’aîné, son frère et sa soeur, entreront tous trois dans la police.

Eric Masson a commencé sa carrière en 2008 comme gardien de la paix à Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne). En 2014, il commence sa route vers le Sud et le berceau familial vauclusien en étant affecté à Marseille. Puis deux ans plus tard, il rejoint le groupe d’intervention du Vaucluse. Avec sa compagne Emilie et leur première fille Laura, ils s’installent dans la petite commune de Bédarrides, au nord d’Avignon, et ont une deuxième fille, Anaïs.

“Il aimait pratiquer la chasse, la chasse sous-marine, la pêche, les marathons, la pétanque, la cuisine, les travaux manuels”, écrit sa famille. “Dans sa vie privée comme professionnelle, il était protecteur et courageux”, ajoute-t-elle mais aussi “loyal, honnête”.

Il venait de réussir les épreuves pour devenir formateur aux techniques et à la sécurité en intervention.

Ses proches réclament désormais de la tranquillité, préférant se tenir loin des débats syndicaux et politiques. “Personne ne doit récupérer ce drame à des fins politiques”, insiste le père du policier dans le JDD.

La Fondation Jean Moulin, qui s’occupe d’actions sociales au profit des membres du ministère de l’Intérieur, a ouvert une cagnotte pour soutenir sa famille. Des collègues du policier ont fait de même sur la même plateforme Leetchi.

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