Transports | Val-de-Marne | 09/02/2021
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Le Val-de-Marne sale les routes départementales avant la neige et le verglas

Le Val-de-Marne sale les routes départementales avant la neige et le verglas © Fb

Suite à des prévisions de neige et de verglas dès la fin de l’après-midi, les neuf saleuses du conseil départemental du Val-de-Marne sont de sortie ce mardi sur les principaux axes routiers.

Il était 13h45 environ ce mardi lorsque deux saleuses ont quitté l’un des quatre centre des services voiries du Val-de-Marne, à Champigny-sur-Marne. Elles vont quadriller un circuit de routes prioritaires pendant environ 3 heures, et déverser sur la chaussée encore sèche, de la saumure (mélange d’eau et de sel), pour anticiper les premières chutes de neige et l’apparition de verglas. Ces axes en question représentent, pour le quart nord-est du département environ 31 kilomètres répartis de la manière suivante : la RD4 de Joinville-le-Pont à la Queue-en-Brie, la RD111 d’Ormesson-sur-Marne à Bonneuil-sur-Marne ainsi que la RD86 de Joiville-le-Pont à Fontenay-sous-Bois. Des circuits similaires ont été établis autour des trois autres centres des services de la voirie départementale à L’Haÿ-les-Roses, Vitry-sur-Seine et Maisons-Alfort. Au total 200 kilomètres de voirie prioritaire seront salés d’ici la fin de l’après-midi.

«Nous allons épandre environ 800 tonnes de sel pour cette première tournée. Nous nous basons sur les données météorologiques mais rien ne remplace l’œil humain. Entre 16h45 et 8 heures du matin, nous avons des équipes d’astreinte qui peuvent être mobilisées sur des situations dangereuses. En journée, les axes sont encore très empruntés et le roulage réchauffe la chaussée mais la nuit, certains secteurs sont très exposés au vent, au gel et à la neige. Nous pouvons accentuer le dosage de sel ou faire usage des rabots montés sur les camions pour dégager la neige», explique Jean-Luc Macé, le responsable du centre d’exploitation de Champigny-sur-Marne.

Après trois dernières années où la neige n’a pas véritablement été au rendez-vous, les équipes du service départemental de la voirie s’entendent cette fois-ci a être davantage mise à contribution. Pour Frédéric, agent à la direction des transports, de la voirie et des déplacements (DTVD) depuis 1989, ce secteur n’a plus de secret pour lui et il connaît déjà les tronçons où la saleuse va devoir mettre le paquet. «La cuvette de Champlain à La Queue-en-Brie est un endroit particulièrement exposé. Les ouvrages d’arts tels que les ponts, composés de pièces métalliques, sont également vulnérables au froid, même chose pour la rampe d’accès Mermoz à Joinville-le-Pont (qui permet de relier la D4 à la rue de Paris). L’une des difficultés de l’exercice est de manœuvrer ces véhicules de 11 mètres en milieu urbain, surtout qu’il faut composer avec les incivilités des autres automobilistes», résume-t-il.

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