Patrick T, un violeur récidiviste sorti le mois dernier de prison, a été hospitalisé après avoir été violemment agressé dans le foyer où il est hébergé à Saint-Denis, dans la nuit de vendredi à samedi, a indiqué le parquet de Bobigny.
A l’issue de l’exécution de sa peine de 20 ans de réclusion criminelle, M. T. était assigné à résidence dans un foyer depuis le 15 juillet.
Il est astreint à plusieurs obligations et interdictions et est placé sous surveillance électronique mobile dans le cadre de son suivi socio-judiciaire, précise le parquet.
Vers 1h15, “il a été violemment agressé”, indique le parquet de Bobigny dans un communiqué.
Selon les premiers éléments de l’enquête, M. T. “aurait été agressé par trois individus se faisant passer pour des policiers, lesquels auraient pénétré dans sa chambre après en avoir brisé la porte”.
Ce dernier “aurait sauté par la fenêtre pour échapper à ses agresseurs puis aurait été rejoint sur la voie publique par ceux-ci, lesquels l’auraient violemment frappé”, poursuit le communiqué.
M. T. est “actuellement hospitalisé sans que ses jours ne paraissent en danger”.
L’enquête a été confiée à la police judiciaire du département.
Surnommé “le violeur des parkings”, Patrick T avait déjà été condamné à sept ans de prison en 1987 dans le Val-de-Marne pour un viol et à 16 ans de réclusion en 1998 à Paris pour 11 viols et deux tentatives, commis entre 1993 et 1995.
Compte tenu des remises de peine et des décrets de grâce collective, il était sorti de prison en mai 2005 après dix années d’incarcération.
Dès sa sortie de prison, il avait violé trois jeunes femmes, deux dans des parkings et la troisième dans un local à poubelles. Des viols qu’il a tous reconnus.
Le maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, s’était opposé cette semaine à son installation dans la ville et avait adressé une lettre au garde des Sceaux.
Après l’agression de M. T, M. Hanotin a dénoncé des “méthodes de chasse à l’homme scandaleuses” considérant que “cet homme avait parfaitement le droit d’être réinséré dans la société”, tout en répétant que la ville de Saint-Denis “n’était pas la ville la mieux adaptée (…) au regard de son environnement urbain dense”.
18 viols (qui sont des crimes, avec récidive donc), condamné à 20 ans de prison (et non à la prison à vie), libéré au bout de 10 ans !
Pour éviter la justice ‘populaire’, il faudrait que la justice d’état fonctionne, sanctionne, et applique ses sanctions.
Je vais en rajouter une couche.
En France, les juges et les magistrats sont juridiquement irresponsables : on ne peut leur reprocher leurs décisions, et il est interdit de critiquer une décision de justice. De plus les jurés des Assises sont tenus au secret des débats, et ne doivent rien révéler des discussions.
Souvent, les magistrats s’appuient sur des ‘experts’, le plus souvent des psychiatres, qui sont également irresponsables. On sait que cette corporation va souvent là où souffle le vent. C’est ainsi que lors du procès Outreau, tous ont dit que “un enfant ne ment jamais”, parole d’expert ! On sait quelle fut la suite : un groupe de parents accusés et emprisonnés pour actes de pédophilie en bande organisée, un des plus grand scandaler judiciaire …
Tout comme il existe une ‘police des polices’, il devrait exister une justice des juges.
Et j’ajoute qu’il n’a pas été interné dans un hôpital psychiatrique …
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