Le conseil de surveillance de la Société du Grand Paris (SGP), maître d’ouvrage du métro Grand Paris Express, a réévalué légèrement le coût d’objectif du projet par rapport aux dernière estimations de 2018.
“Le coût d’objectif du projet a ainsi été fixé, aléas compris, à 36,1 milliards d’euros (conditions économiques de 2012) soit 1,40 % de plus que l’évaluation de février 2018 du coût à terminaison du projet (35,6 milliards d’euros 2012). Ce coût d’objectif tient compte des évènements survenus depuis lors, notamment la crise sanitaire”, indique la SGP.
Le directoire a par ailleurs présenté une nouvelle méthodologie d’estimation des coûts à terminaison plus réactive, “basée sur une qualification systématique des risques opérationnels du projet et l’identification de plans d’action de maîtrise.”
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Un peu hors sujet, mais toujours à propos de Mme Pécresse : elle a fait récemment la proposition de modifier la constitution pour pouvoir intégrer la notion de quota dans la gestion de l’immigration, ce qui n’est pas choquant, et est pratiqué depuis toujours par le Canada, état de droit démocratique : on gère l’immigration selon les besoins du pays.
L’idée d’intégrer cela dans la constitution aurait pour but d’échapper aux règles européennes qui y sont opposées. Je ne suis pas un juriste constitutionnel, mais je constate que c’est la même démarche que celle pratiquée par la Pologne, pour échapper aux contraintes européennes (justice indépendante, liberté de la presse, reconnaissance de l’opposition, immigration).
Cette approche est contestée par l’Union Européenne, car elle menace la cohérence de cette confédération, qui n’est pas qu’une zone de libre échanges.
Il est normal qu’un chantier souterrain aussi titanesque, de plus en pleine période de pandémie, fasse l’objet de dépassement de budget.
Nous sommes en pleine période électorale, et donc Mme Pécresse va hurler aux loups, et comme à chaque élection va aussi dénoncer l’immigration et l’insécurité, dont ni elle (ancienne ministre) ni son groupe politique (qui a réduit tous les budgets publics et le personnel de la police et de la gendarmerie) n’ont la moindre responsabilité dans les dérapages …
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