Environnement | Seine-Saint-Denis | 01/10/2021
Réagir Par

Parisculteurs: 4 projets retenus en Seine-Saint-Denis

Parisculteurs: 4 projets retenus en Seine-Saint-Denis © Charles Henry

L’agriculture urbaine a le vent en poupe en Seine-Saint-Denis: pour la 4ème édition du concours Parisculteurs, dont les résultats ont été annoncés mardi 28 septembre, le département récolte quatre projets lauréats sur les 17 qui pourront bénéficier du soutien de la ville de Paris.

A première vue, avec les chantiers qui essaiment partout sous couvert des jeux olympiques Paris 2024 et du Grand Paris, la Seine-Saint-Denis apparaît plutôt comme un département hyper-urbanisé. Pourtant, il devient de plus en plus une terre fertile en projets agricoles. En témoigne la 4ème saison du concours Parisculteurs. Sur 17 projets lauréats, quatre projets doivent être y développés tandis que Paris accueillera 11 sites, le Val-de-Marne et les Yvelines respectivement un chacun.  

A la clé, le soutien technique de la ville de Paris pour mener à bien leur projet. Lancé en 2016, les Parisculteurs “sont une démarche partenariale, visant à mobiliser du foncier“, note la présentation du programme. Plus de 80 partenaires ont signé la charte “Objectif 100 hectares”; des structures privées comme Monoprix ou Natexis, mais aussi des collectivités comme Pantin ou Saint-Denis.

Lors de la saison 3, deux projet avaient été sélectionnés en Seine-Saint-Denis: celui de la ferme Terre-Terre porté par l’association La Sauge à Aubervilliers et le Mur à pêches à Montreuil.

Près 3 hectares convertis pour l’agriculture

Parmi les lauréat de la saison 4, deux des quatre projets ont été présentés par le département. A noter du reste qu’en 2020, la Seine-Saint-Denis a fait son entrée au salon de l’agriculture.

Situé à proximité du parc de la Poudrerie et du canal de l’Ourcq, la future “Ferme de Sevran” couvrira une surface de 10 000 m2. Les deux maraichères qui se sont lancées dans l’aventure veulent proposer des légumes, des plantes aromatiques et des fruits en vente directe aux habitants et aux commerçants locaux.

A Saint-Denis, c’est un réseau d’entrepreneurs, Instant culture, qui porte un projet de micro-ferme sur un terrain de 1 200 m2 co-détenu avec la ville de Paris, situé sur les bords du canal Saint-Denis. Dédié à la production d’aromates, il se double également d’un volet culturel et d’un volet de formation ainsi que d’insertion professionnelle.

Toit-terrasse

Deux autres projets ont également été retenus en Seine-Saint-Denis. Baptisé « Semeur of love – Wesh Grow », cette ferme d’herbes aromatiques, hydrolats et infusions a été proposée par la RATP en partenariat avec la société d’aménagement Séquano et la ville de Saint-Ouen-sur-Seine. Elle sera développée sur la toiture du site de maintenance de la ligne 14 (8 900 m2). La production sera dans un premier temps destiné aux restaurants, aux épiceries, aux marchés et aux habitants de Saint-Ouen-sur-Seine.

Enfin, le projet de ferme hydroponique « Champerché » prendra place sur une parcelle de la SNCF qui met à disposition l’ancien parking de la gare d’Épinay-sur-Seine. Il se répartira sur deux étages: un toit-terrasse de 4 600 m² et un rez-de-chaussée de 5 600 m². Les produits seront commercialisés dans un rayon de 30 km auprès de restaurants, des grandes et moyennes surfaces ainsi qu’auprès de La ruche qui dit Oui ! et du réseau Too Good To Go.

Abonnez-vous pour pouvoir télécharger l'article au format PDF. Déjà abonné ? Cliquez ici.
Aucun commentaire

    N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.

    Ajouter une photo
    Ajouter une photo

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Vous chargez l'article suivant