L’installation d’une liaison entre l’interphone du commissariat d’Alfortville et le commissariat de Maisons-Alfort relance les inquiétudes du syndicat de police SGP Police FO 94 concernant le devenir du commissariat.
Il était environ 23 heures samedi 16 janvier lorsqu’un usager s’est présenté au commissariat d’Alfortville. Après avoir actionné l’interphone, il demande à être reçu pour résoudre un problème, mais comprend rapidement qu’il est en communication avec un agent du commissariat de Maisons-Alfort, à une petite demi-heure de marche. Ce dernier contacte alors son homologue d’Alfortville qui finira par accueillir l’usager, après un peu d’attente.
Ce récit presque anecdotique, rapporté par Reda Belhaj, le secrétaire départemental de SGP Police FO 94, constitue aux yeux de ce dernier une nouvelle preuve de la fermeture nocturne du commissariat d’Alfortville, déjà dénoncée en septembre, après des travaux importants de déploiement de caméras de vidéosurveillance.
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«Nous avions été avertis, par les collègues de Maisons-Alfort, de l’installation d’une liaison avec l’interphone d’Alfortville. Ils n’avaient pas eu plus de précision. Cette histoire prouve que le déport est effectif et que les sollicitations sont déjà traitées par externalisation», alerte le responsable syndical.
Avertie, la mairie d’Alfortville indique ne pas avoir eu d’information de la préfecture de police à ce sujet. De son côté, Sébastien Durand, directeur territorial de la sécurité de proximité du Val-de-Marne, réaffirme, comme en septembre, que la réduction des horaires du commissariat d’Alfortville n’est pas à l’ordre du jour.
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