Sur le site de l’Agence pour l’immobilier de la justice (Apij), la future maison d’arrêt de Noiseau figure toujours noir sur blanc parmi les projets en cours, avec une capacité de 700 places.
L’Apij liste cette future prison parmi la quinzaine des sites qui doivent ouvrir d’ici à 2027 et le ministère de la justice a contacté la ville début janvier pour confirmer son intérêt pour le site, tout en indiquant qu’aucune décision n’était prise.
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A Noiseau toutefois, le maire reste opposé au projet, avec le soutien des élus du département et du territoire. C’est dans ce contexte que le sénateur Christian Cambon (LR) a déposé une question écrite au gouvernement le 21 janvier, rappelant que la commune de moins de 5 000 habitants a pour projet de construire un agro-quartier sur cet ancien site France Télécom, propriété de l’établissement public territorial (EPT) Grand Paris Est Avenir. le ministère s’intéresse à ce site pour y implanter une prison. Les services
“Depuis 2018, le maire s’oppose à cette construction de ce centre pénitentiaire de 700 places. Il avait par ailleurs rencontré au Sénat la précédente garde des sceaux pour évoquer la question. Il avait précisé l’incompatibilité du projet de schéma directeur de la région Île-de-France (Sdrif), l’absence de transports et rappelé que la Val-de-Marne contribuait déjà fortement en termes de places de prison avec la maison d’arrêt de Fresnes qui nécessitait une réhabilitation d’urgence de 300 millions à 400 millions d’euros”, rappelle le sénateur qui demande une visite sur place du garde des Sceaux.
L’ancienne garde des Sceaux Nicole Belloubet s’était rendue sur place en juin 2019 et avait alors promis une réponse fin 2019.
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Ah non !!! La sécurité oui, mais la prison ailleurs !
Je propose de l’installer à Limeil-Brévannes, à côté de la future décharge publique qui remplacera le projet d’incinérateur.
Et surtout pas à Saint-Maur : il n’y a de réserves de foncier que pour le béton de luxe.
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