En attendant les terrasses, cinémas, théâtres… la Roseraie du Val-de-Marne rouvre ce samedi 1er mai. L’occasion de se promener dans le vaste parc qui l’entoure avant de plonger dans ses 2900 variétés de roses. Histoire d’un lieu singulier.
Nichée dans un parc de 14 hectares, la roseraie se déploie comme un papillon à proximité du centre-ville de L’Haÿ-les-Roses et figure parmi les plus célèbres. Elle abrite notamment la plus importante collection de roses anciennes au monde.
A l’origine de cette composition, Jules Gravereaux. Né en 1844 à Vitry-sur-Seine, ce futur passionné de roses va d’abord faire son apprentissage dans la bonneterie et se retrouver ainsi dans la mercerie des époux Boucicaut, créateurs de ce qui va devenir l’un des plus prestigieux grands magasins parisiens, Le Bon Marché. Dans cette aventure commerçante, Jules Gravereaux gravit les échelons jusqu’à devenir associé à la mort du fondateur et cohéritier à la mort de madame Boucicaut. Fort de ce patrimoine, Jules Gravereaux va pouvoir prendre sa retraite dès l’âge de 44 ans et se retirer à la campagne, à L’Haÿ-les-Roses.
Il y achète un vaste domaine et fait aménager un jardin à l’anglaise (moins géométrique que le jardin à la Française, plus en recherche de points de vue, d’atmosphères). Ce dernier constitue aujourd’hui le parc départemental de la Roseraie de 14 hectares et est ouvert toute l’année, avec des aires de jeux, de sport, de pique-nique et aussi une variété d’arbres, de l’Orme de Sibérie au Platane d’Orient.
C’est dans l’ancien potager de ce vaste parc que Jules Gravereaux installe sa roseraie, dessinée en papillon sur environ 1,5 hectare par le jardinier-paysagiste Edouard André, à l’œuvre notamment dans la couronne de jardins qui entoure la ville fortifiée de Luxembourg et de nombreux parcs paysagers. Le passionné de roses multiplie les hybridations pour créer notamment des roses à parfum. Il participe aussi à la reconstitution de la collection de roses de l’impératrice Joséphine au château de la Malmaison et à la création de la roseraie du parc de Bagatelle ainsi que de celle de l’Élysée, indique sa fiche Wikipedia.
Aujourd’hui, la Roseraie du Val-de-Marne, propriété du Conseil départemental depuis 1968, tout comme le parc qui l’entoure, compte encore 11 000 pieds de roses issus de 2900 variétés.
Un audioguide pour se repérer dans les 13 collections
Celles-ci sont réunies en 13 collections et un audioguide permet de se trouver dans ce parcours. Voir sur le site de la Roseraie.
Rénovation de la collection Madame Gravereaux
A noter parmi ces 13 collections, la rénovation cette année de la collection Madame Gravereaux afin de renouer avec le concept d’origine : réunir de belles roses particulièrement adaptées à la production de fleurs à couper. “Elle intègrera des roses modernes ainsi qu’une variété de rose ancienne et botanique. La sélection sera concertée avec l’ensemble des obtenteurs français de roses, selon plusieurs critères tels que le parfum, la structuration, la résistance aux maladies, l’esthétique, etc. Du blanc au rouge, en passant par le violet, le jaune, le orange et le rose, les rosiers seront présentés dans un dégradé chromatique. Le dessin des futurs massifs est quant à lui à l’étude”, indique le département.
Jauge de 80 personnes
En raison de la pandémie de coronavirus, l’accès à la Roseraie sera limité à 80 personnes en même temps, avec un sens de visite unique, et les promenades guidées sont suspendues pour le moment (d’où l’intérêt d’écouter l’audioguide indiqué au précédent paragraphe).
Rendez-vous aux Jardins et Journées du patrimoine
Deux temps forts restent maintenus, celui des Rendez-vous aux jardins, une manifestation nationale destinée à découvrir les parcs et jardins partout en France, avec des animations. Cette année, ils se tiendront le 6 juin avec pour thématique “la transmission des savoirs”.
Le deuxième temps fort est celui des Journées du patrimoine, les 18 et 19 septembre, sur le thème “Le patrimoine, tous compris!”
Informations pratiques
Ouverture du samedi 1er mai au dimanche 19 septembre 2021 de 10h à 19h.
Tarif plein : 4 € (demi-tarif : 2€).
Comment aller à la Roseraie du Val de Marne ?
Adresse : Rue Albert Watel 94240 L’haÿ-Les-Roses
Téléphone : 01 47 40 04 04
Accès par les transports publics
RER ligne B, station Bourg-la-Reine puis
bus 172 direction L’Echat-Parking jusqu’à l’arrêt Sous-préfecture – Eglise de L’Haÿ-les-Roses ou 192 direction Rungis-Marche International jusqu’à l’arrêt Sous-préfecture – Eglise de L’Haÿ-les-Roses
METRO 7 Porte d’Italie puis bus 186 direction Rond-Point Roosevelt jusqu’à l’arrêt Henri Thirard – Léon Jouhaux ou 184 direction Pasteur jusqu’à l’arrêt Sous-préfecture – Eglise de L’Haÿ-les-Roses
Jours fériés : METRO 7 Villejuif-L.Aragon + bus 286 direction Antony RER jusqu’à l’arrêt Tournelles
Accès en voiture
(Coordonnées GPS : Lat – 48° 46’ 35″ / Lon – 2° 20’ 6″)
RN 7, RN 20 ou A 86, puis RD 126
Parkings à proximité :
– parking municipal rue Albert Watel
– parking de la sous-préfecture
– parking Dispan de Floran
Pour en savoir plus sur la Roseraie du Val de Marne, voir son site Internet.
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Eh bien oui! le gel vient tout ravager en plus des massacres de l’environnement que désormais nous connaissons tous. La Roseraie du Val de Marne n’échappe pas à la règle avec la destruction intégrale du square Salvador Allende qui lui servait de bouclier protecteur. Toutes les roseraies d’importance dans le monde et en France sont protégées par un parc: celle de la Tête d’Or à Lyon, celle de Bagatelle, celle du Parc de la Source à Orléans , celle de la Malmaison, celle du jardin botanique de Montréal, celle d’Amaraki au Japon, celle de l’Europa -Rosarium en Allemagne et je ne parle pas des floralies d’Hampton Court en Angleterre…mais pas celle de L’Haÿ les Roses qu’un petit maire sans envergure uniquement préoccupé de fric a décidé de rayer de la carte : ses constructions au dessus des plans de rosiers les tueront en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire par manque d’eau (les fondations et les parkings souterrains tariront les sources ) par réverbération directe du soleil sur les murs exposés plein sud , par exposition aux parasites que nulle frondaison ne viendra filtrer, par un surcroît de pollution dû aux véhicules qui circuleront nuit et jour à proximité… mais qu’importe, le peuple d’île de France et ses élus s’en contrefoutent ! Du moment qu’ils peuvent faire des affaires
(immobilières).
Bonjour, arrêtez d’utiliser le mot ‘dévaste” qui ne veut rien dire.
Mais si, mais si le mot dévaster est dans le dictionnaire, renseignez-vous !!!
ouais… à l’Hay tout a été dévasté en décembre 2020 par le maire depuis qu’il a fait raser tous les arbres de haute tige du square bordant la Roseraie laissant un champ de désolation…La Roseraie est en grave danger ! Mais continuez à faire semblant de ne rien voir !
Bonjour, il serait bon de modérer vos propos la Roseraie etant depuis prés de 10 ans déclarée patrimoine protéger et ce par M. BAROIS Conseil Général de Droite du Val de Marne. D’autre part, les travaux engagés à proximité de la Roseraie vont lui redonner un cachet qui la mettra plus en Valeur. Et réveillera la belle endormie (L’Hay depuis plus de 70 ans). Il ne faut surtout pas écouter les ragots des corbeaux qui eux veulent rester dans leur nids.
Le corbeau, les ragots, endormie, modérer les propos, tout ça, tout ça, hein ???
Mais pour qui vous prenez vous ? Un mauvais génie de l’équipe de m. Jeanbrun peut-être ? Le maire vaccinateur ?
Arrêtez vos c…. et vos salamalecs !!! Tout le monde vous a vu va !
Il s ont de la chance d’avoir des fleurs ! J’ai été il y a deux jours au jardin horticole de l’école du Breuil, dans le bois de Vincennes, et dans l’arboretum situé en face : TOUT a été dévasté par l’épisode réchauffement brutal propice au bourgeonnement suivi d’une période de gel.
Les glycine, les rosiers, les magnolias, les lilas ont vu tous leurs bourgeons brulés par le gel. Les plantes ne sont pas mortes, mais cette année il n’y aura que des feuilles !
Idem pour les arbres, à l’exception notable de deux cerisiers du Japon en pleine floraison, plus tardive j’imagine.
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