Santé | Ile-de-France | 04/04/2021
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Saint-Mandé, Clamart: les hôpitaux militaires prêts à vacciner massivement

Saint-Mandé, Clamart: les hôpitaux militaires prêts à vacciner massivement

Les hôpitaux d’instruction des armées (HIA) français s’apprêtent à augmenter leurs capacités d’accueil pour vacciner jusqu’à 50 000 personnes par semaine, dans le cadre de l’accélération de la campagne vaccinale promise par l’exécutif, a annoncé samedi soir le ministère des Armées.

“Dès le 6 avril, 7 hôpitaux d’instruction des armées (sur 8) augmenteront leurs capacités d’accueil pour vacciner la population française” et “devraient à terme être en mesure d’administrer jusqu’à 50.000 doses par semaine”, souligne le ministère dans un communiqué. Sont concernés l’hôpital inter-armées Bégin à Saint-Mandé (Val-de-Marne), Percy à Clamart (Hauts-de-Seine) Marseille, Toulon, Metz, Bordeaux et Brest.

A la fin mars, quelque 24 176 doses de vaccins avaient été administrées par le service de santé des armées (SSA), dont un peu plus de 10 000 à des civils.

Engagées dans une course contre la montre, les autorités françaises misent sur une nouvelle accélération de la campagne vaccinale (9 millions de premières doses, 3 millions de secondes doses), avec une cadence promise de 400 000 injections quotidiennes tandis que les indicateurs continuent de se dégrader, avec 5 254 malades en réanimation vendredi soir.

Depuis le début de l’épidémie, plus de 96 000 décès ont été enregistrés en France.

La ministre des Armées Florence Parly “a également demandé aux armées de se tenir prêtes à déployer des centres militaires de vaccination en région, en fonction des besoins exprimés par le ministère de la Santé et des Solidarités”, ajoute le communiqué.

La localisation de ces centres sera définie en concertation avec les préfets et les autorités régionales de santé “dans les zones où cette capacité sera la plus utile”, est-il précisé.

Le ministère des Armées a par ailleurs annoncé jeudi que les hôpitaux d’instruction des armées allaient faire passer le nombre de leurs lits de réanimation de 90 lits à une centaine, pour participer à l’effort national d’accroissement de ces capacités.

Pendant la première vague épidémique, au printemps 2020, les militaires français avaient déjà contribué à l’effort collectif sous le parapluie de l’opération “Résilience”: ouverture d’une structure médicale de réanimation sous tente à Mulhouse (Haut-Rhin), transfert de patients par voie aérienne ou encore convoyage de matériel médical et de renforts outre-mer.

En février dernier, le service de santé des armées a déployé un cinquantaine de ses personnels soignants en renfort à Mayotte, afin de gérer dix lits de réanimation supplémentaires au sein du centre hospitalier. Ces équipes, en cours de rapatriement en raison de l’amélioration de la situation sanitaire sur l’île, pourront être redéployées selon les besoins.

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