Avec ses 4,5 mètres de tour de taille, ce grand chêne de Saint-Maur-des-Fossés en impose. Né avant la révolution, il a en vu passer des grues de chantier, situé comme il est à quelques mètres de la ligne de RER A. Résistera-t-il à celles qui s’apprêtent à construire un immeuble de 10 logements, c’est ce dont doutent les riverains et défenseurs de la nature qui s’étaient réunis ce lundi matin pour défendre l’ancêtre.
Plusieurs associations comme Arbres, qui défend les arbres remarquables, l’Association départementale des parcs et jardins, France Nature Environnement, le collectif Alternative Village et les riverains craignent que la proximité immédiate de ce nouvel immeuble n’ait raison du vieux chêne. Certes, il ne sera pas rasé, et il est même protégé comme arbre remarquable dans le PLU (Plan local d’urbanisme), lequel défend toute construction dans un son périmètre immédiat. La mairie a en outre fait amender le projet de nouvel immeuble avant d’accorder le permis de construire. Mais pour les défenseurs de végétal, ces quelques mètres de protection ne suffiront pas au regard de l’emprise des racines qui seront coupées net par les fondations.
“Ils disent qu’ils n’y touchent pas, mais il va être totalement fragilisé. Les engins de chantier qui vont passer, vont détruire les sols, l’arbre va être élagué, les parkings souterrains vont tout saccager”, relève un associatif. Et de pointer le tassement du sol qui risque de déséquilibrer le système racinaire. “Les conditions maximales ne sont pas réunies. Il aurait fallu travailler plus avec des spécialistes, faire une contre expertise”, insiste Maxime Fauqueur, vice-président de l’association Arbres, qui se souvient du cèdre à la Fondation Cartier. “L’association l’avait labellisé Arbre remarquable mais les sous-sol étaient trop proche du système racinaire et l’arbre est devenu dangereux. Il était en dépérissement et il a fini par être abattu. C’est exactement ce qu’il va se passer avec le chêne.”
“C’est un des plus beaux arbres d’Ile-de-France, un des deux chênes remarquables de la région”, estime pourtant l’association. C’est un “témoin historique“, “vestige du parc du château” de la ville, regrette un riverain. “Un survivant“, pointe une militante de Arbres, alors que la légende raconte qu’il aurait été abîmé par un tir d’obus pendant la guerre. Une majesté qui fait la fierté de la ville, comme l’attestent les cartes postales retrouvées par les habitants.
Ce projet “oblige le chêne à composer avec l’ensemble, au lieu que les choses se passent dans l’autre sens“, explique Renaud Sebban fondateur d’Alternative Village, une association de défense du patrimoine local. “Le patrimoine commence à disparaître, et les identités des villes avec”, abonde Sylvie Turlier, membre de l’APJ94.
Les défenseurs de la nature s’inquiètent aussi d’un déséquilibre plus général. “Toute la faune et la flore vont être bouleversées. Une biodiversité entière est en jeu“, estime Maxime Fauquer. “Le problème est qu’ils veulent faire de l’habitat au détriment du vivant. Mais il faut construire avec le vivant.”
Sur place également, l’élu d’opposition Matthieu Fernandez (LREM) indique de son côté qu’il va alerter les services du ministère de la Culture. “Rien n’oblige à infliger ça à ce chêne. Il aurait fallu faire un jardin, rendre cette parcelle accessible. D’autant que nous manquons d’espace vert à Saint-Maur, suggère l’opposant. Cet arbre est le dernier témoin du parc du château de Condé. Il est ancré dans l’identité de Saint-Maur. C’est un symbole de notre histoire et de notre cadre de vie qui est complétement foulé aux pieds !”
“Cet ensemble comportant moins de douze logements (seulement dix), il n’est pas concerné par l’obligation locale de comporter au moins 30% de logements sociaux. Ainsi, en plus de détruire un espace naturel, ce projet ne va non seulement pas contribuer à atteindre l’objectif de construction de logements sociaux, mais va surtout creuser son déficit, obligeant à terme de créer d’autres programmes immobiliers pour le compenser“, souligne de son côté le collectif Saint-Maur Démolition sur son site.
Pour réagir, les défenseurs du vieil arbre ont mis en ligne une pétition qui a déjà obtenu plusieurs centaines de signatures sur Change.org, à l’initiative de François Winicki, qui a aussi déposé un recours gracieux.
Un recours contentieux est également envisagé, ainsi que de nouveaux rassemblements.
Je tiens à porter à l’attention de tous qu’un panneau de reprise du projet immobilier vient d’être installer discrètement annonçant donc une bien mauvaise nouvelle. Nous avons adresser un signalemet à l’association A.R.B.R.E.S, laissé un message audio à Philippe Verges DEJEANET ainsi qu’à SaintMaurEcologieCitoyenne.
Donc, un promoteur avec un architecte décédé ayant soulevé un tollé d’étonnements, colères justifiés puisse reprende son projet sans apparemment être inquiété par la justice peut tranquillement reprendre son projet en pleine crise de l’immobilier au détriment de notre cadre de vie et la survie de de cet arbre remarquable. Photos panneaux jointes.
Concrètement y a t’il des recours juridiques encore possibles ?
A tous les défenseurs de ce magnifique, malheureux et symbolique arbre : Il faut agir vite.
Ne soyons pas trop pessimistes, mais les cas où les défenseurs de la nature, de l’environnement, de la biodiversité, du cadre de vie ont réussi sont rares , puisque, tout le monde le sait, ils doivent se bagarrer avec Monsieur FRIC-BETON ,tout puissant comptant de multiples appuis et complicités non révélés, et doivent s’attendre à tous les “coups bas ” . Mais ces cas existent néanmoins : ne pas se décourager car toute victoire, en ce domaine, reste fragile et provisoire : oui il faut agir vite!
Félicitations et bon courage ,nous sommes de tout cœur avec vous.
L FAUT SAVOIR :
Ces arbres qui vivaient paisiblement dans le stade Chéron et protégeaient du vent la piste ce qui a fait sa réputation mondiale, retraçaient un chemin pédestre qui allait de Joinville à Champigny, trajet pour éviter les bords de Marne en cas de crue. Sylvain Berrios a fait couper ces arbres, j’ai assisté outré. Pratiquant le stade Chéron depuis 60 ans j’étais peiné, il m’a dit que ces arbres étaient malades, pas de chance ayant une relation spécialiste des arbres, voyant le lendemain de leur assassinat les troncs, m’a fait savoir que ces arbres n’étaient pas malades et il n’y avait aucune raison pour qu’ils soient trucidés. Vexé Berrios n’a trouvé que comme réponse de me faire interdire le stade.
Probablement voulait il les remplacer par des arbres en béton, plus économiques d’entretien ?
Selon le site ‘Cartoliste’ (http://max.buvry.free.fr/carto_arbres.html) qui fait l’inventaire des arbres remarquable, cet arbre serait le seul de sa catégorie à St-Maur.
Il faut noter qu’il est dans une parcelle privée, et quasi invisible de l’extérieur … Il n’est pas mis en valeur, ni par les propriétaires ni par la mairie, et ne profite à personne … Le protéger c’est bien, le mettre à disposition de tous, ce serait mieux. Mais il ne faut pas porter atteinte au ‘Droit de propriété’. Pourtant, s’il profitait à tous, il serait bien défendu, et bien protégé !
Cet arbre ne représente qu’un cas parmi, malheureusement, quantité d’autres . Celui-ci a subsisté de justesse grâce à une mobilisation efficace de quelques habitants, beaucoup d’autres n’ont pas eu la chance que leur demande soit prise en considération. L’envahissement par le béton est inéluctable, elle est même souhaitée et favorisée par certains, plus nombreux qu’on ne le croit, qui paradoxalement n’en tirent aucun profit mais sont des adeptes du ” croissez et multipliez “, effroyable adepte des trois religions, abrahamiques, ravageur et conquérant invincible de la planète. Qu’on le veuille ou non beaucoup d’humains éprouvent une totale indifférence envers les arbres . Ce sont, pour eux, avant tout des gêneurs qui empêchent de bétonner là où existe encore une superficie vacante, arborée ou non. Quant aux querelles étonnamment acerbes que je lis ici, elles relèvent d’acrimonie envers des tiers plus que du sentiment de protection de ce vénérable rescapé et des arbres en général. Quoiqu’il en soit, la population croissant mondialement a un rythme mathématique, il faut loger, bien sur , ceux qui arrivent et arriveront sur des terres disponibles dont le nombre se réduit comme peau de chagrin . C’est encore dans les villes, qui elles, aspirent à présent a bénéficier de ” la nature ” revenue que vieilliront , en paix, protégés et choyés. Pour leurs frères subsistant des champs et des bois, on ne peut donner cher de leur écorce malchanceuse .
Ce projet immobilier est un véritable scandale. J’ai avertis le journal Libération qui a sortis un article et j’ai écris différents mails à diverses associations. Croyez moi ça ne va se passer comme ça !
2021 0314/7_Ah ! Enfin, un commentaire qui porte réflexion ! Au delà de douze logements, on serait donc assujetti à l’obligation du logement social. Et l’ancien responsable de l’urbanisme entretemps poignardé calife à la place du calife, opportunément accro au vert, pourrait alors expliquer en amont, sa protection d’arbres frénétique, fussent-ils quadricentenaires. Ainsi limitée, la construction génèrerait de l’habitat sonnant et trébuchant (sur des racines du mal ainsi vénérées à du pognon à gogos). Que l’intéressé et ses acolytes détruisent sans retenue est une évidence continuellement entretenue par tas de vieilles pierres partout répandus. Quant à dormir en paix, ce serait être sourd et aveugle, d’arbres le long des rues méchamment en coupe carrée et de leurs feuilles fainéantement poussées au générateur à décibels… À en regretter le silence d’un confinement diurne.
Rendons à César ce qui relève de son mérite, sans accuser avec légèreté et manque de preuves. En fait , ce que je lis ici, émanant de Martin résume, justement et lamentablement, une situation générale. Les arbres anciens sont maintenant décimés dans toutes les forêts de France et ceci pour une raison de profit financier exclusivement, par une filière puissante et du fait que 72% du peuplement forestier y est privé . La situation est d’ailleurs aussi lamentable en forêts domaniales ( ex. : Fontainebleau ) . Il faut donc , et il faudra, tronçonner les arbres de plus en plus jeunes, sauf si une loi de protection était enfin votée. Le serait-elle , qu’il sera trop tard, nos descendants ne verront plus de vieux arbres . Tout ce qui aura été véritablement et concrètement entrepris à Saint Maur pour sauver ce vieillard respectable doit donc être reconnu .Bien des communes n’ont guère agi de même .
” Il faut donc , et il faudra, tronçonner les arbres de plus en plus jeunes, sauf si une loi de protection était enfin votée” : oui, d’autant plus que les écologistes préconisent le chauffage au bois, ressource ‘naturelle et renouvelable’ ! Ils oublient que lors de la combustion, le bois restitue dans l’atmosphère tout le CO2 emmagasiné pendant sa croissance, et est une des principales sources de pollution par micro-particules.
De plus, pour assurer le chauffage au bois, il faudra planter des ‘champs d’arbres’, à ne pas confondre avec des forêts, composés de résineux à croissance rapide.
Une légère perte de sens …
2021 0314/7_Très bon plaidoyer anti-écologiste et excellente sortie de route tout droit dans le platane ! Mais, quel rapport avec le chêne du 70 avenue Leclerc, sujet d’origine ? Ah, d’accord ! Ce seraient donc ces salops d’écolos qui chient du béton à tout va à st-Maur et ailleurs pour mettre dans leurs cheminées et légèrement accuser notre bon maire Berrios, ami bisounours à peine craignios du chauffage au Co2 naturel alors…
Alain Baraton déplore amèrement que la mairie de Saint Maur ait permis qu’un parking ridicule mette en péril le vie du magnifique chêne (avis de tous les spécialistes) ! Sa survie est désormais compromise du fait de cette décision inepte ! Lorsque l’auguste mourra, Sylvain Berrios ne sera peut-être plus maire mais chacun saura qui est responsable de ce crime.
Honte à tous ceux qui ont permis ce forfait.
https://www.franceinter.fr/emissions/la-main-verte/la-main-verte-06-mars-2021
M. Baraton, tout comme vous manifestement, ignore que sans M. Berrios il n’y aurait pas de discussion aujourd’hui car il n’y aurait plus d’arbre. Celui qui a sauvé de l’abattage cet arbre entre 2014 et 2017, c’est M. Berrios. Celui qui a protégé l’arbre dans le PLU, c’est M. Berrios. Donc si l’arbre est encore là aujourd’hui, c’est grâce à l’équipe municipale actuelle.
bravo mrs berrios combien de metres exactement faudraient ils pour qu une entente puisse se faire entre le modernisme et le respect de cet arbre
Nous pleurons de tristesse en songeant aux arbres séculaires (et parfois millénaires) que les humains ont systématiquement abattus. Pour une fois que la survie de l’un d’eux dépend de nous, mobilisons-nous au maximum pour empêcher le saccage !
La ville de Saint-Maur n’a pas attendu une éventuelle mobilisation pour protéger ce chêne pluri-centenaire puisque celui-ci est protégé depuis le 1er février 2017, soit plus de 4 ans par le PLU de la ville.
Auparavant, il pouvait être abattu. Depuis 4 ans, c’est impossible. On peut donc féliciter la mairie de l’avoir classé “arbre remarquable” comme des dizaines d’autres sur la commune.
Avant de parler de saccage, je vous invite donc à consulter le PLU de Saint-Maur et ses annexes. Suivez le lien ci-dessous, descendez en bas de page puis cliquez sur règlement. Vous trouverez le grand chêne vers la page 180.
https://www.saint-maur.com/ma-ville/cadre-de-vie/les-grands-projets/le-plan-local-d-urbanisme-plu-367.html
Ensuite, je vous invite à demander à consulter le permis de construire. Vous constaterez que l’immeuble projeté est construit en fond de parcelle. Vous verrez qu’aucune fondation n’est prévue sous la frondaison de l’arbre. Par conséquent, vu le système racinaire du chêne (racine pivot et non racines traçantes comme un peuplier par exemple), le risque de tomber sur une racine importante est nul d’après les spécialistes que j’ai consulté.
Ce projet, bien loin d’un saccage préserve également trois autres arbres. Il permet de mettre en valeur ce chêne pluri-centenaire actuellement dissimulé derrière un haut mur et quasi invisible de la rue par manque de recul. Une fois l’immeuble construit, il sera admiré par tout un chacun.
Bravo pour cette heureuse initiative. je soutiens cette opération afin de contrer la mauvaise gestion ses arbres.Savez -vous qu’un arbre est tombé sur une bulle de tennis au stade Chéron, en mauvaise santé, ce grand platane aurait dû être coupe, il y a bien longtemps Les joueurs appréhendaient la chute de plusieurs arbres malades etant trop près des courts de tennis.Si les courts avaient été occupé cela aurait pu être terrible
A.H
2021 0314/7_Vive le béton pour sauver les arbres alors. Si on avait su avant, ce chêne qui traine apparemment sa vie depuis la première année du dix-septième siècle, aurait donc pu être coulé en Berrios armé direct alors. Là c’est vrai, les raisonnements émis sont imparables. Il suffit ! On va pas envisager des espaces verts partout non plus. C’est comme ces arbres qui tombent exprès et tuent des bulles de tennis ! Qui sont les cons qui plantent de grands platanes qu’ils n’ont pas coupé depuis longtemps et qui plus est malades et juste devant de pauvres courts de tennis qui ne demandent qu’à grandir et vivre tranquille ? st-Anne-de-Chéron protégez st-Maur-défoncé !
Faudra t’il attendre que tous les vieux arbres aient été massacrés ou abattus pour que messieurs les députés et autres votent enfin une loi de protection . Alors que l’on se répend, comme jamais, en discours, émissions, documentaires sur le rôle bénéfique des arbres où qu’ils se trouvent , ils n’ont jamais été aussi mal traités et coupés, souvent sans motif sérieux réel. Et la puissante et redoutable filière bois… .Dans le cas présent il aurait été aisé, avec un peu de bonne volonté, de créer un espace de protection . Mais, en l’occurrence on semble oublier qu’un arbre a des racines et qu’elles conditionnent la survie de ce magnifique chêne.
Cet arbre est protégé non par les députés mais par la ville via le PLU. Il y a évidemment un espace de protection puisque l’immeuble est construit en fond de parcelle et qu’aucune fondation ne sera creusée sous la frondaison de cet arbre. Par conséquent, le risque de tomber sur une racine, vu le système racinaire du chêne d’après des spécialistes consultés est extrêmement faible.
Trois autres arbres centenaires sont également préservé. En effet, il est fort probable que les racines des quatre arbres soient largement entremêlées. Le promoteur a choisi de conserver tous les arbres plantés à proximité.
Bref, ce projet permet la préservation de ce témoin du passé et même sa mise en valeur puisqu’il sera possible de l’admirer depuis la rue, ce qui n’est pas possible actuellement.
Heureusement qu’il y a PLU sinon qu’est-ce qu’il serait devenu ce chêne depuis quatre cent vingt et un ans qu’il est là sans autorisation qui plus est ! Et le promoteur de l’immeuble en prévision n’a qu’un but : protéger l’arbre ! Et même tous les autres. C’est son choix. Son obsession. Et tant pis pour les risques. Tous les spécialistes du béton à fric caduque en attestent faiblement. Bien évidemment qu’un autre projet qui aurait consisté à laisser toute cette parcelle, telle quelle, non construite aurait gravement nuit à l’environnement durable. Mais heureusement, Berrios, notre bon maire et bienfaiteur de la commune, veille au grain (de sable à gâcher). Tout cela est audible, crédible… Et sans parti pris.
“Cet ensemble comportant moins de douze logements (seulement dix), il n’est pas concerné par l’obligation locale de comporter au moins 30% de logements sociaux” … Notre maire, ex responsable de l’urbanisme, adore la provocation, mais cela ne lui a pas réussi : il est sous tutelle du préfet.
Le béton coule à flot pour les petits immeubles de luxe, mais il n’y a pas de place pour la mixité sociale, et à chaque élection on fait croire aux gogos du troisième âge que l’on veut nous imposer des barres comme à La Courneuve au milieu de St-Maur.
Le même maire détruit méthodiquement le tissu de petites entreprises qui caractérisait cette ville (“cela dérange le calme des habitants”). Dormons en paix dans notre ville dortoir.
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