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Emploi | | 27/01/2021
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Sanofi Antony épinglé pour non-prévention des risques psychosociaux

Sanofi Antony épinglé pour non-prévention des risques psychosociaux

La Direction générale du travail (DGT) a épinglé un site de Sanofi à Antony (Hauts-de-Seine) pour non-prévention des risques psychosociaux et lui a ordonné de définir un “programme d’actions”, notamment pour “limiter la charge de travail” des salariés, selon un courrier de mise en demeure de la DGT consulté mardi par l’AFP.

Le personnel de cet établissement “est exposé à une situation dangereuse pour sa santé physique et mentale“, note la DGT – en s’appuyant sur un rapport d’inspecteurs du travail -, dans sa mise en demeure pour “infractions à l’obligation générale de santé et de sécurité” adressée le 18 janvier à la direction du site Sanofi-Aventis Groupe (SAG) de la Croix-de-Berny, à Antony.

La DGT estime que “l’employeur n’a pas satisfait à son obligation de mise en œuvre des principes généraux de prévention” inscrits dans le Code du travail, qui visent “notamment la préservation de la santé mentale des salariés” grâce à des “mesures d’organisation appropriées”. 

Certes, la direction de SAG a “engagé une démarche d’évaluation des risques psychosociaux”, mais “sans la conduire à son terme”, “sans mettre en place un plan d’actions approprié aux facteurs de risques identifiés alors que les constats mettent en évidence une/des situations pathogènes“, lui reproche la DGT.

Dans un délai de “quatre mois”, la direction du site d’Antony devra évaluer les “risques de souffrance mentale” et définir un “programme d’actions”, notamment pour “limiter la charge de travail”, ordonne la DGT.

“L’évaluation des risques devra porter sur l’ensemble des facteurs psychosociaux” et “toutes les unités de travail”, précise la DGT, qui réclame une évaluation “exhaustive et détaillée”.

La DGT demande notamment à la direction du site de “préserver et renforcer les collectifs de travail et la solidarité dans le travail”, d'”élaborer un dispositif d’accompagnement renforcé des salariés qui subissent des réorganisations” et de définir des indicateurs “utiles” sur les risques psychosociaux.

Interrogée par l’AFP, la direction du groupe Sanofi a dit avoir “renforcé” en juillet 2020 son “dispositif existant” en matière de prévention de ces risques.

En juin 2020, les syndicats CFE-CGC, CFDT, CFTC, FO et CGT avaient tiré la sonnette d’alarme après le suicide d’une salariée sur son lieu de travail dans un autre site de SAG, à Gentilly (Val-de-Marne). Ils avaient dénoncé “une mise en danger des vies” du personnel par des pratiques “intolérables” au sein de cette entité du groupe pharmaceutique.

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