Plusieurs dizaines de manifestants ont bloqué l’accès aux salles d’examens ce lundi matin à la faculté de droit de Créteil. Ce mardi, un blocage similaire a été organisé sur le campus du mail des Mèches à la fac d’économie et de gestion.
Pour exprimer leurs revendications, ces étudiants ont lancé une pétition sur Change.org qui a déjà recueilli plus de 500 signatures. Ils expliquent qu’après avoir passé tout le second semestre à suivre des cours en distanciel, ils devraient passer les examens sur le même mode. Égalité de traitement, lutte contre la tricherie, les étudiants égrènent les arguments que l’administration leur a opposés en faveur des examens en présentiel. Mais les étudiants ne sont pas convaincus. “Pourquoi ne pas nous avoir proposé cela pour les cours ? (…) Nous souhaitons avoir la possibilité de passer les examens à distance. Cette solution ne pourrait que satisfaire chacun, ceux ne voulant pas prendre le risque de se rendre à la fac passeraient les partiels à distance, et ceux ne pouvant/voulant pas composer chez eux viendraient passer les examens à la faculté. Cette modalité a déjà été mise en place pour des galops d’essai au cours du semestre, et cela n’a posé aucun problème”.
Deuxième jour de manifestation à Créteil. Partiel reporté mais toujours pas de distanciel malgré les demandes des étudiants. Si la présidence ne veut pas écouter, il faudra continuer. #upec #partiels #etudiantsfantomes pic.twitter.com/K8ZKbP2RnZ
— WY&F (@WYF61955603) May 4, 2021
L’Uni monte au créneau et demande l’intervention de la police
De son côté, le syndicat Uni dénonce le blocage. “Il y a eu des insultes, quelques bousculades, et nous ne sommes pas parvenus à garder les portes ouvertes. J’ai demandé à être reçu en audience d’urgence par le cabinet de la présidence de l’université et le doyen. D’une part, les agents de sécurité pourraient être utilisés pour faire un cordon de sécurité et d’autre part, ils ont la possibilité ultime de contacter la police. L’Upec nous offre une belle possibilité de passer ces examens en présentiel, ce qui sera une vrai plus-value pour nos diplômes“, défend Quentin Kermen, étudiant en L3 de sciences politique et élu UNI.
L’Upec indique que sur ces deux derniers jours, une cinquantaine de sessions d’examens étaient prévues et que seulement trois ont été perturbées. “C’est marginal, et ce sont des étudiants d’autres facultés notamment de Nanterre qui viennent perturber. Nous avons laissé les élus étudiants s’exprimer sur le sujet. Pour le moment, la plupart des examens se passent bien”.
Ces syndicats… De vrais professionnels pour mettre la pagaille.
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