Alors qu’un peu plus de 40% des 12-17 ans ont déjà leur deux doses de vaccin contre la Covid-19 en France, l’Education nationale entend accélérer la cadence dès la rentrée. Dans le Val-de-Marne, ce-sont des équipes des centres de vaccination de ville qui se déplaceront vers les collèges et lycées.
Les formulaires de demande de consentement sont prêts à être distribués, a annoncé ce lundi le recteur de l’Académie de Créteil, Daniel Auverlot, à l’occasion de sa conférence de presse de rentrée. Pour autoriser la vaccination de leur enfant de moins de 16 ans, un seul parent suffira, a précisé le recteur. Si un parent signe seul, il devra toutefois attester sur l’honneur que l’autre parent n’est pas opposé à la vaccination. Au-dessus de 16 ans, la décision relève de l’élève.
“Nous avons travaillé sur ce sujet durant tout le mois d’août. L’objectif est de pratiquer la première dose en septembre et la deuxième en octobre”, précise Daniel Auverlot. Le déplacement de la première équipe mobile d’un centre de vaccination est prévu dès ce vendredi dans deux établissements du département, au lycée Léon Blum de Créteil et Paul Doumer du Perreux-sur-Marne, a annoncé ce lundi la directrice académique du départementale, Anne-Marie Bazzio. “Nous avons 17 établissements scolaires de Nogent, Le Perreux et Bry-sur-Marne rattachés à notre centre de vaccination, précise le directeur du centre de Nogent-sur-Marne, le docteur Frédéric Thibault. Nous serons aussi en appui des centres de vaccination qui disposent de moins de ressources pour organiser des équipes mobiles. La première étape sera de recueillir le consentement, ce que nous sommes prêts à faire dès la rentrée.”
En termes d’organisation, le schéma sera assez similaire de celui des dépistages effectués l’année scolaire précédente.
Dans le même temps, les consignes en cas de Covid dans une classe évoluent dans le second degré. “S’il y a un cas dans une classe, il y aura un contact tracing fin et seuls les élèves concernés seront renvoyés chez eux”, indique le recteur. Ils pourront toutefois revenir en classe si leurs parents leur fournissent une attestation sur l’honneur qu’ils ont été vaccinés. A l’école primaire, la consigne restera en revanche de fermer la classe une semaine si un élève est contaminé.
Les tests salivaires pour dépister les cas continueront se poursuivront, en parallèle de la campagne de vaccination, et resteront gratuits.
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