Smovengo, l’opérateur du Vélib’ à Paris, va obtenir une rallonge estimée à 4 millions d’euros par an jusqu’en 2024, financée principalement par l’augmentation des tarifs sur les vélos électriques, selon le président du syndicat mixte (SAVM).
Un avenant au contrat en cours jusqu’en 2032 doit être soumis aux 57 communes adhérentes du Syndicat Autolib’ Vélib Métropole (SAVM) jeudi, a indiqué son président Sylvain Raifaud à l’AFP, confirmant une information du Parisien.
Selon cet avenant, Smovengo touchera jusqu’à 6 millions d’euros supplémentaires par an – la projection est de 4 millions – jusqu’en 2024 pour “faire en sorte que le service se poursuive”, explique Raifaud, dans un contexte de “nette amélioration des conditions d’exploitation et de gestion”.
Mais aussi de sur-utilisation des vélos électriques, qui représentent 35% de la flotte pour désormais 60% des trajets, et engendrent un fort coût de maintenance.
Les collectivités, qui financent un contrat de base de 40 millions par an, ne devraient débourser que 2,5 millions en plus en tout, la majorité de la rallonge étant assurée par l’augmentation des tarifs sur les vélos électriques.
“On va mettre à contribution l’usager des vélos électriques en faisant en sorte qu’ils restent abordables là où ils sont le plus utiles, c’est-à-dire pour les trajets de longue distance: on a réseau qui s’étend maintenant sur 400 km 2”, souligne Sylvain Raifaud, qui veut également limiter la hausse pour “les personnes qui ont du mal à faire des efforts physiques” et réfléchit à une autre adaptation pour les usagers des “stations en hauteur”.
Le consortium Smovengo a pris en 2018 la suite de l’opérateur historique, JCDecaux, dans l’exploitation des vélos en libre-service en Ile-de-France. Mais entre stations en panne et retards d’installation, la passation a viré au cauchemar pour de nombreux utilisateurs et la mairie dirigée par Anne Hidalgo (PS).
“Pour que cette amélioration se poursuive, il faut un peu de moyens”, résume Raifaud qui exige en échange de la rallonge une meilleure qualité de service, qui sera jugée par un comité des usagers.
La rallonge doit aussi servir à poursuivre l’élargissement du service à la petite couronne. “Il y a déjà 400 stations en banlieue, on va passer à 500 dans l’année”, prévoit l’élu écologiste.
Au milieu de tout ça, est-il toujours question d’intégrer la Ville de Créteil au réseau Vélib’ existant, en remplacement du service local Cristolib ?
Je sais bien que le Vélib’ de Smovengo est une catastrophe, mais il sert quand même à pas mal de monde [n’en déplaise à l’auteur du commentaire précédent] (et on espère que quelqu’un prendra en charge un jour la gestion de son amélioration), et franchement, le service Cristolib à 10 stations avec un moyenne UN vélo utilisé tous les 1 à 2 jours à chaque station, c’est carrément inutile.
Et malgré tout ça, les villes de Saint-Ouen et de Chatillon ont décidé de l’adopter. Pourquoi pas Créteil ?
Le Vélib, qui ne sert que pour les bobos de 25 ans, a toujours été un gouffre financier aux dépends des transports en commun.
Et heureusement les grotesques patinettes ne sont plus qu’un effet de mode en voie de disparition.
Les transports en commun ferroviaires sont tous en voie de saturation complète, surtout avec l’extension des lignes de métro en banlieue, qui arrivent pleines à Paris.
Il faut multiplier les transports terrestres, par des engins fiables et abordables, et pas par ces bus ‘hybrides’ qui sont électriques sur 3 m, ou par les bues électriques ruineux et peu fiables.
Il faut développer les recherches sur les véhicules à hydrogène (la production de l’hydrogène étant complémentaire des éoliennes, hydroliennes et centrales photovoltaïques en heures de sous utilisation). Les taxis ‘Hype’ ont montré leur fiabilité, et les bus et autorails à hydrogène existent et fonctionnent bien.
De plus, les vélos, patinettes et autres deux roues motorisés envahissent les trottoirs et gênent tout le monde.
Annie Dingo va se présenter aux futures présidentielles, la France entière va devenir Boboland, et on va expliquer aux populations rurales qu’elles doivent se déplacer en patins à roulettes …
Pas du tout d’accord avec vous .
J’ai 68 ans , je n’ai jamais été un grand sportif ; je pratiquais la marche à pieds et quand j’ai découvert le vélib , j’ai beaucoup apprécié de pouvoir faire du vélo tranquillement sans trop de contraintes ( l’avantage du vélib par rapport à un vélo personnel c’est qu’on peut le déposer où on veut et qu’il n’y a pas le problème de vol ou de détérioration qu’on peut avoir avec un vélo personnel ) .
Faisant du vélo sur des portions plates ( peu de cotes et dans ce cas je passe la 2e et basta ! ) , j’ai choisi de ne prendre que des vélib mécaniques ( abonnement annuel dérisoire de 39 € ) plutot que les vélib électriques qui posent souvent des problèmes de batterie et dont l’abonnement annuel me parait trop cher !
Comme tout service public , c’est forcément déficitaire !
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