190 remorques, motrices et locomotives Transilien mises hors d’usage ont été démantelées depuis 2018. L’équivalent d’un linéaire cumulé de 4,5 km et de 8 000 tonnes de matériaux, “l’équivalant de structure de la tour Eiffel” à recycler, souligne la filiale de la SNCF.
Pour ce faire, Transilien a mis en place un plan décennal de démantèlement et valorisation depuis 2018. “A partir de 2022, ce-sont 280 unités qui seront déconstruites par an jusqu’en 2028”, indique l’entreprise publique.
Pour l’essentiel composées d’acier, à 95% pour les voitures et à 98% pour les locomotives, les anciens véhicules sont valorisés en deux étapes. Une première consiste à récupérer et recycler les pièces détachées (essieux, cartes électroniques…), l’autre à valoriser les matériaux de base, à commencer par l’acier, en matériaux de construction pour le bâtiment.
“A terme, ce plan de démantèlement permettra la création de 10 usines de désassemblage générant 30 emplois par site”, annonce la SNCF.
Géographique, chaque type est démantelé dans des usines différentes. Les automotrices (Z 5600, Z 8800 et Z 8200) sont démantelées à Romilly-sur-Seine (Aube), les Z 6400 à Grémonville (Seine Maritime), les locomotives à Baroncourt (Meuse) et les voitures VB2N à Saintes (Charente-Maritime).
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