Alors que Villejuif compte près de 40% de logements sociaux, la municipalité a décidé de maintenir le rythme dans le cadre des nouveaux projets urbains. En parallèle, une charte promoteurs doit permettre de travailler sur les aspects qualitatifs des projets.
Pour maîtriser la densification, le nouveau maire PCF, Pierre Garzon, a décidé d’augmenter la taxe d’aménagement de 9% à 20% dans la zone la plus dynamique de la ville et de modifier le PLU pour porter la part de logements sociaux dans les opérations neuves de la zone (UA) à 36% de la superficie construite dès que le projet dépasse 1250 m² de surface de plancher. En parallèle, l’élu a décidé de doter la commune d’une charte de la construction et de la promotion pour négocier les dimensions architecturales et environnementales des projets. “Nous pourrons ainsi trouver un terrain d’entente entre les hypothèses techniques et financières des promoteurs et nos invariants politiques”, explique le maire à l’attention de quelques promoteurs prêts à jouer le jeu.
“L’attraction grandissante de Villejuif a eu pour résultat une forte augmentation de la construction neuve. Elle s’est accompagnée d’une hausse des prix de plus de 20 % au cours des dernières années. Parallèlement, on constate une baisse drastique de la proportion de logements locatifs sociaux à 13 % et une quasi absence de production de logements en accession sociale à la propriété et de logements locatifs intermédiaires. Cet accroissement ne s’est pas accompagné non plus de la réalisation d’équipements publics et d’espaces verts nécessaires à l’apport de populations nouvelles, ou ce, de manière insuffisante. Il n’y a pas eu non plus de réponses fortes à l’exigence environnementale de renaturer la ville pour contribuer au confort climatique ou à l’économie de la ressource en eau, notamment par la préservation des sols et de la pleine-terre”, pose ainsi la charte dans son introduction.
“Nous sommes toujours un peu sceptiques lorsque l’on voit des chartes comportant des demandes contraires à nos objectifs. Ici la démarche s’est voulue consensuelle. Nous adhérons à la démarche tant que l’on ne tombe pas dans le dogmatisme et l’interprétation trop stricte des critères”, réagit Stéphane Slama-Royer, directeur général délégué chez Linkcity, qui s’est plié à l’exercice.
“La pandémie a montré qu’il était important de travailler à la qualité d’usage de l’habitat. Il ne suffit pas de mettre de beaux objets dans l’espace urbain, il faut que cela soit fait en cohérence. J’ai noté dans cette charte des orientations intéressantes pour favoriser la vie de proximité avec des espaces polyvalents et communs au sein des programmes pour pouvoir par exemple faire du coworking. La question de leur financement sera essentielle”, commente pour sa part Florence Crépu, architecte urbaniste associée à l’atelier Choiseul.
“Les promoteurs ont une image qui est assez déplorable auprès des administrés, riverains, habitants et il faut s’efforcer de la réhabiliter parce que nous sommes, nous aussi, préoccupés par la transition écologique, le développement durable et plus généralement la qualité environnementale de nos projets. Ils ont vocation à durer”, ajoute Marc Amzallag, directeur-général de Polycités.
L’ancien maire, Franck Le Bohellec (Libres), ne partage pas le constat de départ et veut défendre son bilan. “Nous demandions aux promoteurs de respecter le PLU révisé en 2015, le plan d’aménagement du développement durable et de présenter les projets aux riverains. Au final, sur la mandature, nous n’avons eu que deux recours. Cette charte n’est qu’une intention, c’est de la communication avec des promoteurs-camarades. Ils se vantent de s’attaquer à la maîtrise des prix de l’immobilier mais selon moi, c’est la diversité de l’offre dans la ville qui seule peut le garantir. C’est pour cela que nous avons développé du logement étudiant, de l’accession à la propriété et du logement intermédiaire”, lâche le conseiller d’opposition.
Communiste? Garzon fait comme Sarko, première mesure dès qu’il est élu, augmenter les indemnités des élus!!!!
Désarmer la police de proximité alors que l’insécurité règne …. désolée mais en tant que femme vivant à villejuif je ne me sens pas en sécurité notamment dans le centre ville .
De plus il y a déjà beaucoup de logements sociaux et pas pour les habitants de villejuif . La zac Aragon est une absurdité avec toute cette surface de bureaux sans espace vert véritable. Merci à la municipalité communiste datant de Mme Cordillot d’avoir vendu la ville à la sadev…
Vous avez raison madame pour les bureaux etla bétonisation de Villejuif vous pouvez remercier Mr Le Bohellec et ses sous fifres de promoteurs qui se sont bien gavés.
S’agissant de l’insécurité vous allez bientot nous faire croire que nous sommes à Chicago,j’habite Villejuif depuis des décennies,je ne me sens pas en insécurité
la zac aragon, l’amputation du parc des hautes bruyères, les grandes hauteurs le long de la d7 et dans le parc des hautes bruyères = mandat Cordillot. Elle est là l’époque béton et c’est ce qui a valu le passage à droite. Avec également les trafics qui avaient pignon sur rue dans toute la ville. D’ailleurs Ville juif était la plaque tournante du trafic dans le val de marne.
Aujourd’hui le PLU est meilleur que sous “Cordillot” bien que trop béton et les trafic ont reculé, largement.
Le démantèlement de la police municipale est très risqué (en tout cas, c’est bien vu de les réorienter vers la verbalisation crotte de chien et propreté : )… où comment dire à quelqu’un de dégager sans le licencier, très gestion “à la Orange”). Si cela annonce le retour des trafics ce n’est pas un bon pari. Car les première victimes des trafics sont les habitants proches pris en otage sous la menace de violences. Et je vois mal le médiateur venir en pleine nuit rétablir un équilibre.
Espérons qu’il ne s’agit pas d’un cadeau post électoral sinon, swan, vous n’allez plus vous sentir en sécurité;
Retour du clientélisme et du recrutement des “copains”, augmentation des taxes, paupérisation de la population, betonnisation de grande hauteur et de grande largeur, suppression de police municipale par petites touches… et cumul des mandats ++… le communisme en Val de Marne.
Si les autres composantes de la majorité pouvaient s’émanciper de ce carcan qui plombe la politique locale, on pourrait avoir une ville sympathique aux prochaines élections. Sinon le retour de la droite se profile.
Ne rien comprendre à l’urbanisme depuis plus de 50 a , il est bien la le problème de cette “gauche” qui a contribué et laissé les ghettos de misère se construire …..
Notre ville est déjà trop dense. Un seul grand parc touchant l’autoroute et bientôt amputé.
Une charte pour brider les promoteurs cela n’engage que ceux qui y croient. Elle vient déjà d’être bafouée 2 fois dans le même Conseil Municipal. Quelle rigolade !
Encore des logements sociaux alors que la règle nationale c’est 25% par ville. On a déjà du mal à faire fonctionner ceux qui existent mais non il faut accélérer le mur est en face. Par ailleurs qui va payer pour accueillir dignement ces nouvelles familles, cantines, sport, culture. L’Etat sert la vis aux collectivités locales, blocage des dotations, suppression de la taxe d’habitation preparons nous à une explosion de la taxe foncière.
Garzon et sa clique sectaire n’ont toujours pas tiré les leçons de 2014, dommage que les écologistes aient accepté de mo ter dans cette galère.
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