Alors que les enveloppes du plan de relance commencent à tomber, contribuant au financement de certains grands projets urbains, Vitry-sur-Seine attire l’attention sur le financement de la mue des Ardoines, un immense secteur de 300 hectares en devenir, et demande à l’Etat de mettre davantage au pot.
Dans une lettre ouverte au Premier ministre Jean Castex, le maire de Vitry-sur-Seine, Pierre Bell’Lloch (PCF), estime que “le projet urbain titanesque” des Ardoines est “devenu intenable” avec la “capacité d’investissement actuelle” de la ville, rappelant les baisses de dotation de 8 millions d’euros par an. L’élu exige également un calendrier de concertation avec les habitants.
Pour rappel complet du contexte, lire : Vitry-sur-Seine menace l’État de bloquer les projets urbains aux Ardoines
“Le 29 janvier dernier, vous avez annoncé un investissement de 3,3 milliards d’euros à destination des quartiers populaires dits« politique de la ville». Première ville du Val-de-Marne, comptant quatre quartiers prioritaires regroupant près de 20 000 personnes, des taux de pauvreté frôlant les 30 % et un revenu moyen par ménage de 18 700 euros, Vitry doit être soutenue. Aujourd’hui, nous vous alertons sur les conditions intenables pour la ville et inacceptables pour ses habitants. Dans le cadre de cette opération nous demandons : à revoir le soutien de l’Etat au regard des conditions actuelles, le respect des engagements pris comme le départ du dépôt pétrolier situé dans ce secteur, un accompagnement prioritaire de la ville de Vitry vue le caractère National de l’opération, un comité des financeurs co-piloté par l’Etat avec les collectivités concernées, un calendrier de consultations des habitants en lien avec la commune”, réclame l’élu.
Lire aussi :
Cette concentration de populations très modestes en certaines banlieues est le fait de la démagogie de certains élus et de l’égoïsme d’autres, qui effraient les populations du troisième âge en ne parlant que des ‘classes dangereuses’ comme au 19ème siècle.
Valérie Pécresse, présidente de la région, a raison de suspendre les subventions pour HLM dans les banlieues qui concentrent déjà plus de 60 % de populations modestes.
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.