Le licenciement d’un élu CGT de la RATP, que la régie voulait révoquer depuis l’an dernier, a été refusé par le ministère du Travail, après un premier refus de l’inspection du travail en novembre, a annoncé le syndicat vendredi.
Secrétaire d’un des comités sociaux et économiques (CSE) de la RATP, ce militant CGT s’était vu reprocher des blocages d’un dépôt de bus à Vitry-sur-Seine fin 2019, pendant la grève contre la réforme des retraites. La régie l’avait aussi poursuivi pour comportement agressif vis-à-vis de sa hiérarchie et non-respect des gestes barrières contre le Covid-19, à la fin mai 2020.
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“Alexandre El Gamal n’est pas coupable des faits qui lui sont reprochés par sa direction locale. Dans une démocratie moderne, on ne licencie pas pour fait de grève et encore moins sur des accusations non fondées”, a souligné la CGT-RATP dans un communiqué.
Après “cette nouvelle décision” rejetant sa révocation, le syndicat “met en garde la direction contre un acharnement à l’encontre” de cet élu “en utilisant le dernier recours à sa disposition, le tribunal administratif”.
“Il est temps de mettre un terme à la répression syndicale dans l’entreprise à l’encontre notamment des élus et des dirigeants de notre organisation syndicale”, ajoute la CGT-RATP.
De son côté, la direction de la régie “prend acte de cette décision du ministère du Travail”, a indiqué à l’AFP un porte-parole du groupe.
“La décision du ministère montre qu’on n’était pas dans le faux. C’est une belle victoire de toute la CGT, de tout le corps militant, un message fort pour tous les militants du terrain”, a déclaré à son tour à l’AFP M. El Gamal, saluant “le soutien interprofessionnel” et “des collègues du dépôt” reçu depuis l’an dernier.
Mais “le combat continue” pour soutenir un autre élu CGT-RATP, Ahmed Berrahal, menacé de licenciement, a-t-il ajouté.
Référent harcèlement dans l’entreprise et secrétaire d’une de ses commissions santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT), M. Berrahal s’est défendu la semaine dernière en conseil de discipline contre des accusations de harcèlement moral à l’égard d’un autre agent. La direction ayant décidé depuis de licencier M. Berrahal, ce dossier doit être examiné en juin en CSE, puis soumis à l’inspection du travail, compte tenu du mandat de représentant du personnel de ce militant CGT, a indiqué ce dernier à l’AFP.
Madame, Monsieur, bonjour
j’étais également au atelier du centre bus de Vitry, de 1997 à 2019 et j’ai été traqué comme un animal 3 ans durant avant d’être licencier, après avoir fais un grave dépression et une tentative de suicide et crise d’épilepsie .
Et pourquoi me direz-vous ? je suis devenu travailleur handicapé (MDPH), après un accident du travail dans ce même atelier
Après chaque hospitalisation, conseil de discipline, 2 en moins de trois (dépression, et crise d’épilepsie) suite à ce harcèlement.
J’ai été révoqué en mars 2019 pour ne ne pas avoir envoyé un arrêt de travail dans les 48 à ma sortie de l’hôpital, alors même que mes bulletins d’hospitalisation atteste du contraire.
Si vous souhaitez en savoir plus veillez me contacter
(je n’étais pas syndiqué)
Respectueusement
M. JOSEPH
Pièce jointe tracte CGT, avant d’être révoqué
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