Publicité
Publicité : CASH MACHINE
Emploi | | 02/03/2022
Réagir Par

A Aubervilliers, les neuf premiers contrats engagement jeune signés

A Aubervilliers, les neuf premiers contrats engagement jeune signés © CH

Lancé mardi 1er mars, le contrat engagement jeune (CEJ) devrait bénéficier à 8 000 jeunes en Seine-Saint-Denis. Ciblant les 16-25 ans, le dispositif ouvre le droit à une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros et à un accompagnement de 15 à 20 heures par semaine.

Arrivé de Nice à Aubervilliers, il y a tout juste un an, Ruben, 23 ans, veut créer sa société de transport de marchandises de moins de 3,5 tonnes. “Pour moi, le CEJ est tremplin: j’ai besoin d’acquérir des connaissances sur la création d’entreprise et de rencontrer des professionnels même si j’ai déjà eu plusieurs expériences dans ce domaine. Et en plus on nous apporte un soutien financier.”

© CH
Thomas signant son contrat engagement jeune avec Jacques Witkowski.

Objectif: 8 000 CEJ en Seine-Saint-Denis

Succédant à la garantie jeune, le CEJ ouvre le droit à une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros. En contrepartie, le jeune s’engage à suivre avec assiduité sa formation, ses stages ou ateliers. “La nouveauté c’est l’accompagnement de 15 à 20 heures par semaine. Ce qui suppose plus de disponibilité et plus d’espace pour recevoir les jeunes“, souligne Jean-françois Eloidin, directeur de la mission locale d’Aubervilliers. Depuis le doublement des objectifs de contrats garantie jeune demandé par le gouvernement, celle-ci suit 2 300 jeunes par an. Ce qui, avec les contraintes de jauge sanitaire causés par le covid, a posé des problèmes, notamment pour organiser le temps de travail collectif.

A la mission locale d’Aubervilliers, six conseillers sont dédiés au suivi des jeunes en CEJ. Le premier groupe en compte 32, dont neuf, ont signé, mardi 1er mars, leur contrat avec le préfet de la Seine-Saint-Denis, Jacques Witkowski. `

Parmi eux Ruben, mais aussi Eli, 17 ans, qui hésite encore entre le métier de game master et la restauration. Kabé, 20 ans, a, pour sa part arrêté ses études après le bac “parce que je voulais travaillais tout de suite. Je me suis inscrit à la mission locale et j’ai fait des stages de vendeuses dans deux enseignes de prêt-à-porter. Mais ce que je veux c’est travailler dans le secteur du luxe.” Avec l’allocation, elle voudrait financer son permis de conduire.

“Pendant un mois, ils vont travailler en groupe tous les jours pour parfaire leur projet professionnel ou approfondir cette notion pour ceux qui ne l’on pas déterminé. Il vont aussi préparer les outils de leur futur parcours comme le CV et la lettre de motivation. Et la dernière phase sera dédiée à la technique de recherche d’emplois qui sera en fait le fil conducteur de l’accompagnement.

Le CEJ peut être une chance avant de vous lancer avec cette faculté de recherche et d’accompagnement“, observe Jacques Witkowski, pointant un paradoxe: le nombre de jeunes demandeurs d’emplois est élevé, particulièrement en Seine-Saint-Denis, alors qu'”il faut quasiment remonter à la fin de la seconde guerre mondiale pour trouver une telle demande des entreprises.” Et d’annoncer l’objectif de 8 000 CEJ pour le département.

Abonnez-vous pour pouvoir télécharger l'article au format PDF. Déjà abonné ? Cliquez ici.
Aucun commentaire

    N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.

    Ajouter une photo
    Ajouter une photo

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Vous chargez l'article suivant