Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février, la mobilisation des citoyens, associations, collectivités… foisonne, pour envoyer notamment du matériel de première nécessité sur place. Alors que plusieurs centaines de milliers d’Ukrainiens ont commencé à fuir le pays, se tournant pour l’instant essentiellement vers la Pologne et les pays limitrophes, leur accueil en France commence aussi à s’organiser en prévision d’une accélération des départs. Mode d’emploi en Val-de-Marne.
Dans le département, les élans de solidarité ne sont pas en reste. Dès samedi dernier, le maire de Fontenay-sous-Bois a annoncé que sa ville pouvait accueillir des réfugiés tandis qu’un peu partout, des habitants se proposent spontanément pour prendre en charge des personnes. Pour l’heure toutefois, les Ukrainiens qui sont venus se réfugier en France sont très peu nombreux. “Moins d’une centaine”, indiquait le ministre de l’Intérieur ce mardi. Le temps est donc à l’organisation.
Du côté des autorités, des consignes ont déjà été envoyées aux préfets pour coordonner les actions dans chaque département et aux élus locaux pour les inviter à se mettre en lien avec les préfectures sur ce sujet. Au passage, le vocabulaire officiel a aussi été précisé, les communications de l’Etat évoquent ainsi des “déplacés” et non de “réfugiés”.
En Val-de-Marne, la préfète Sophie Thibault, qui réunissait les maires ce mercredi matin, pour faire un point sur la crise sanitaire, a également présenté le modus operandi. “Chaque collectivité souhaitant participer à l’effort d’accueil pourra désigner auprès de la préfecture un référent et remonter ses propositions d’hébergement, en précisant leur capacité et leur durée”, indique la préfecture dans un communiqué publié ce mercredi soir.
Remonter les informations pour s’organiser au niveau départemental
“A Nogent-sur-Marne, nous avons nommé la brigadière principale de la police municipale comme référente, illustre Jacques J-P Martin, maire de la ville. Elle aura pour mission de recenser les personnes et de rapatrier les informations les concernant au cabinet de la préfète. C’est ensuite la préfecture qui organisera les suites à donner pour les reloger et sur le plan de la santé ou le plan financier. Pour l’instant, on ne nous demande pas de prendre en charge le logement mais de transmettre les informations”, détaille l’élu. “Pour l’instant, témoigne l’édile, nous n’avons eu connaissance que de trois couples que leurs amis sont allés chercher en Pologne. Ils sont actuellement logés chez ces amis.”
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Pas encore de demandes en Val-de-Marne
“Notre coordination départementale fera ensuite remonter les capacités d’accueil au gouvernement qui doit créer une plateforme recensant toutes les offres. A l’heure actuelle, nous n’avons pas de demandes d’Ukrainiens arrivés en Val-de-Marne. Aujourd’hui, nous sommes dans l’incertitude des volumes de personnes qu’il faudra accueillir, ainsi que des besoins. C’est pourquoi, il est nécessaire, lorsque des particuliers, des associations, des collectivités s’engagent, de préciser, si possible, la typologie de ménage que l’on est en capacité de recevoir et la durée”, détaille-t-on au cabinet de la préfète.
Une fiche mode d’emploi pour les ressortissants ukrainiens
Sur le site du ministère de l’Intérieur, une fiche d’information a été publiée à l’attention des ressortissants ukrainiens, les invitant également à contacter la préfecture de leur lien de résidence provisoire en France.
Voir la fiche
Lien vers le formulaire en ligne pour contacter la préfecture du Val-de-Marne
Au-delà de la coordination par la préfecture, Luc Carvounas, président de l’Association des maires du Val-de-Marne et maire d’Alfortville, rappelle qu’un travail de recensement des équipements disponibles pour accueillir des personnes temporairement est en cours à l’initiative des élus. Une démarche engagée fin 2021, non pas dans le contexte ukrainien mais pour éviter les réquisitions préfectorales non anticipées. “Nous devrions être en mesure de proposer cette cartographie des équipements d’ici le mois de mars”, indique l’élu.
Attention aux cyberattaques
Dans son communiqué, la préfète alerte par ailleurs sur le “risque élevé de cyberattaque pouvant atteindre les collectivités et les entreprises”.
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Bravos à tous ceux qui ce manifestes en solidarité du peuple Ukrainien
moi je me pose une question bien franco Française cela concerne les sirènes d’alarme
hier la préfecture de police de paris à diffusée un Twit qui a bien fait rire beaucoup de monde qui disait ceci de ne pas s’inquiété si le 1er mercredi du mois à 12h les sirènes retentissais . le problème est que plus personnes ne les entant puisque les 3/4 sont en pannes depuis des années chez moi la sirène était a 100m cela fait des années quel ne fonctionne plus la préfecture à t’elle l’intention de les faire réparer ? meme si le danger reste minim
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