Publicité
Publicité : CASH MACHINE
Culture | | 11/10/2022
Réagir Par

Aubervilliers : le tiers-lieu transitoire Chez Régine fête sa fermeture avec une exposition

Aubervilliers : le tiers-lieu transitoire Chez Régine fête sa fermeture avec une exposition

Plus que cinq jours avant la fermeture définitive de Chez Régine, tiers-lieu dédié aux arts urbains installé depuis l’hiver 2021. Pour l’occasion, ses murs ont été transformés en œuvres par 45 artistes de rue. A voir!

De l’ancien entrepôt de 800 mètres carrés, il ne reste plus de trace. Pendant un an et demi, le collectif L’Ecluse, qui produit et démocratise de l’art urbain, et Kumquat, spécialisé dans l’événementiel, y ont installé un tiers-lieu, baptisé Chez Régine, en référence à la rue Régine-Gosset, où il se situe à Aubervilliers.

C’était plutôt un lieu de travail que de diffusion, avec une partie ateliers en résidence, un autre studio (tournage, photo, création de décors)”, explique Malo Garnier, co-fondateur de l’Ecluse et de Chez Régine. “Mais c’est aussi un endroit qu’on a voulu très ouvert et un lieu de vie.” Une douzaine d’artistes y ont travaillé, dont des compagnies de danse et de théâtre.

© CH
Sandre, dans son atelier transformé en terrain de tennis.

Ciáo Régine

Pour la clôture du tiers-lieu, 45 artistes ont investi les murs de Chez Régine. Parmi eux des noms déjà bien connu dans le street art comme Metice, Moyoshi, Lask, Bisk ou encore Ecilop et ses voitures de police retournées.

© CH
L’atelier d’Anaïs Maar.

Au premier étage, les ateliers des artistes en résidence ont été transformés en œuvre d’art pour l’occasion. Sandre (nom d’artiste) en a fait un – vrai – terrain de tennis. De part et d’autre du filet, se font face un double de personnages reconnaissables à son style inspiré du cartoon.

Depuis février, elle occupait ce studio mis à disposition gratuitement grâce à un appel à projet remporté auprès de In Seine-Saint-Denis qui a pris en charge la réhabilitation des studios en haut, en contrepartie de cette mise a disposition.

Originaire de Saint-Malo, Sandre s’est installée à Aubervilliers pour se rapprocher de son atelier après être passée par Montreuil, Paris et  “beaucoup de galères de logements“. “Je m’attendais pas a un tel lieu, avec une telle hauteur de plafond et une grande luminosité. Pour un artiste, c’est de l’espace pour travailler mais c’est aussi beaucoup de rencontres.”

A 25 ans, la jeune artiste commence à se faire connaitre, avec notamment des commandes officielles comme celle d’une grande fresque sur un HLM de Reims. Sandre tenterait bien maintenant l’expérience de l’étranger, même si elle reste attachée à la Seine-Saint-Denis. “Ici ou à Montreuil, quand tu graffes dans la rue, les gens viennent te voir, te demander ce que tu fais. Du coup, t’apprends à les connaitre aussi. C’est moins lisse qu’à Paris où les gens ne te calculent pas. Et puis j’adore aussi le côté cosmopolite qu’il y a ici.”

© CH

Au programme jusqu’au 16 octobre

Jeudi 13 : ateliers logiciels libres, démonstration de livecoding de 18h00 à 22h00

Vendredi 14 : concert de 19h00 à 00h00

Samedi 15: visite libre toute la journée, visites guidées entre 14h00 et 16h00 et DJ set

Dimanche 16: visite libre toute la journée

Abonnez-vous pour pouvoir télécharger l'article au format PDF. Déjà abonné ? Cliquez ici.
Cet article est publié dans avec comme tags , culture, , Seine-Saint-Denis, street art
Cet article est publié dans
Aucun commentaire

    N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.

    Ajouter une photo
    Ajouter une photo

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Vous chargez l'article suivant