Éviter de manquer d’électricité dans les hôpitaux, sites sensibles et centres névralgiques du pays, tel est l’objectif des schémas de délestage que doivent élaborer tous les départements. En pratique, cela relève du casse-tête. Exemple en Val-de-Marne.
Les consignes ont été passées à chaque préfecture. Dans l’hypothèse où l’électricité viendrait à manquer au cœur de l’hiver, chaque département doit disposer d’un schéma de délestage qui priorise les sites sensibles qui doivent impérativement rester approvisionnés.
La liste des usagers prioritaires, telle qu’établie par le gouvernement, comprend : “les hôpitaux, les services d’urgence, les commissariats et brigades de gendarmerie, les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS), les centres pénitentiaires, certaines infrastructures de transports, les sites industriels à risque ou présentant un intérêt pour la défense nationale ou encore les sites indispensables à Ieur gestion (centres de crise notamment d’EDF, de RTE, d’Enedis…).“
Un schéma de délestage à 50 % dans le Val-de-Marne
Pour ajuster l’offre à la demande prioritaire, il a été demandé à chaque préfecture d’établir une liste dont la consommation d’électricité totale ne dépasse pas 38 % de celle de l’ensemble du département. Certains territoires métropolitains, denses en infrastructures stratégiques, se sont néanmoins vus assigner des proportions moins drastiques, à l’instar de Paris, autorisé à pousser jusqu’à 80 %. Dans le Val-de-Marne, qui comprend plusieurs grands hôpitaux, deux dépôts pétroliers, une prison… la limite a été fixée à 50 %.
La liste des établissement prioritaires et le pourcentage cible de consommation totale ne sont toutefois que les deux premières données de l’équation. La troisième est celle de la carte des réseaux électriques qui alimentent les différents quartiers. C’est là que ça se corse. Ces boucles électriques qui alimentent tout un quartier constituent le plus petit échelon local dans le pilotage du réseau de distribution. Impossible donc, à l’intérieur de cette boucle, de couper l’électricité dans un immeuble et de maintenir celle de l’hôpital voisin. C’est tout ou rien. De quoi entrainer un sacré casse-tête à l’échelle départementale, pour rester dans les clous des 50 %. À Créteil, par exemple, le centre commercial Créteil Soleil se trouve sur la boucle du commissariat de police ! Pas question, donc, de délester le temple du shopping…
À ce casse-tête, vient s’en ajouter un autre, celui des boucles qui se chevauchent pour garantir l’approvisionnement en électricité des foyers en cas de panne sur une boucle. “Le système a d’abord été conçu pour garantir la distribution de l’électricité en toutes circonstances“, explique une source préfectorale.
Délestages exceptionnels
Pour les habitants qui ne sont pas situés sur le chemin d’une boucle prioritaire, le délestage sera susceptible d’intervenir au moment des pics de consommation, entre 8h et 13h le matin, et entre 18h et 20h le soir. La coupure sera limitée à deux heures et les foyers concernés seront prévenus un jour avant. Le délestage ne devrait pas concerner les mêmes quartiers deux fois.
Réduction de consommation du gaz : un scénario différent
Pour ce qui est de la consommation de gaz, la procédure diffère. Il ne s’agit pas cette fois de couper le gaz, mais de demander aux établissements qui en sont les plus gros consommateurs, au-dessus de 500 gigawatt heure, d’arrêter eux-mêmes, après concertation avec ces derniers. Les particuliers ne sont donc pas concernés.
Et tous les immeubles de bureau entièrement allumés toute la nuit, car personne n’éteint en partant, on ne pourrait pas les débrancher en priorité, quelques jours ? Ou, si leur “boucle locale” ne le permet pas, leur mettre une amende bien salée ?
mais quels sont les couillons qui ont fait fermer Fessenheim ?
Et qui continuent à demander la fermeture des 13 autres centrales !
Car nous vivons toujours sous la loi qui impose de baisser la production d’électricité nucléaire passée sous François Hollande sous la pression de Cécile Duflot et des Verts.
Difficile de faire plus stupide.
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