Loisirs | | 22/07/2022
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Déployé dans tous les quartiers, Fontenay sous le Soleil fait le plein

Déployé dans tous les quartiers, Fontenay sous le Soleil fait le plein © Raphaël Bernard

Lancée en 2005 au parc des Epivans, l’animation estivale Fontenay sous le soleil se déploie désormais dans tous les quartiers, du 9 juillet au 7 août. Ambiance sur la dalle de La Redoute ce mercredi.

En ce mercredi pluvieux, les gamins esquivent les ondées pour se presser au mur de glace ou faire la queue pour avoir sa gaufre. Réparation de vélos, peinture sur céramique, coloriages : sur le terrain de sport en béton, les animateurs tiennent leur stand sur la musique dansante de Dadju, Maître Gims ou Magic System.

En place depuis 2005, ce temps fort de l’été à Fontenay-sous-Bois a évolué au fil du temps. “Au départ, toutes les animations étaient concentrées dans le parc des Épivans [situé à proximité du Fort de Nogent], mais on n’attirait pas le même public”, explique Niouma Kanouté, référente de quartier à la ville depuis 7 ans. “Puis, à la sortie du confinement, nous nous sommes dispatchés dans les différentes cités de la ville. L’initiative a plu, donc depuis l’année dernière, nous nous sommes également étendus aux zones plus pavillonnaires, comme les Rigollots ou l’Hôtel de Ville, pour toucher un public encore plus large” poursuit la quadragénaire, forte de 17 ans d’expérience dans les centres d’animation de la ville.

Si les animations sont devenues itinérantes d’un quartier à l’autre, le parc des Epivans et le stade Merlen attenant continuent toutefois d’accueillir des installations et activités quotidiennes et des temps festifs comme le feu d’artifice, des concerts, galas et encore karaokés…
Voir le programme détaillé

© Raphaël Bernard

Sur la dalle, le Secours Populaire en profite pour présenter la Journée des Oubliés des Vacances qui emmènera des familles à Deauville le 24 août prochain. “Les événements de ce type sont également l’occasion de rendre visible ces dispositifs dans les quartiers”, explique Julie Pedraza, directrice de cabinet du préfet à l’égalité des chances. Dans ce cadre, Fontenay-sous-Soleil, bénéficie du label Quartiers d’Été, qui permet de bénéficier d’une aide financière de l’État.

Granités et grappling

Pour les enfants de la cité, c’est l’occasion de découvrir de nouvelles activités… ou de juste rigoler ensemble. “C’est surtout pour se retrouver entre copines qu’on vient là”, témoigne Lola 11 ans, accompagnée de Myriam et Taylis, ses deux cousines. Kelvis, son cousin, ne pense lui qu’au barbecue de ce soir, prévu dans la cour de l’école Romain Rolland, située à eux pas. Les lèvres bleuies par les granités goût myrtille distribués par les animateurs, six frères et sœurs montrent avec fierté les plaques de bois qu’ils ont décorées. “Le mieux, c’est les jeux gonflables dans le parc”, tranche l’aînée, faisant référence aux installations dans le stade du parc des Épivans.

Côté adultes, on s’essaye au grappling, sport de combat au croisement du judo et de lutte. “La principale différence, c’est que le combat ne s’arrête pas une fois l’adversaire mis au sol” explique William, coach du Spirit, le club de la ville. “J’en avais fait un peu il y a un an et demi. Je redécouvre, j’adore”, explique un participant qui tente de reprendre son souffle.

© Raphaël Bernard
William (en oragne), en plein entraînement de grappling.

Juste à côté du ring, c’est l’atelier crossfit, moins combatif mais au moins aussi intense. L’activité est encadrée par Jean-Jacques Olivier, dit “Hercule”, champion d’Europe 2022 de boxe anglaise, catégorie lourds-légers. S’il assure que la session qu’il a concocté convient aux “personnes pas forcément habituées au sport”, le programme semble chargé avec squats, jumping jacks, mountain climbers, burpees et gainage à répétition.

Autour de lui, six mamans et trois vingtenaires. Avant la fin de l’entraînement, il ne reste plus qu’un garçon, malgré les encouragements du champion. “C’est une bonne motivation pour reprendre. D’habitude, je fais du sport seul, mais en collectif c’est plus motivant”, confie Jordan, après avoir lâché prise. Sandrine et Mira, la quarantaine, suivent déjà le cours de cardio-training pendant l’année. Mais l’été n’est pas un prétexte pour se reposer sur ses lauriers : “On lâche pas ! Sinon on perd en endurance, en résistance, on perd tous nos acquis. Et puis, on ne fait pas que ça pour maigrir. Le sport, c’est aussi bon pour le moral !”

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