Le festival de proximité dédié aux musiques actuelles, Les Aventuriers devient à partir de cette 18e éditionLes Aventurier·e·s. Fidèle à ses valeurs d’inclusivité, l’organisation souscrit au mot d’ordre lancé par l’artiste Lola Frichet, “more women on stage” (plus de femmes sur scène). Jusqu’au 11 décembre à Fontenay-sous-Bois. Avant-goût.
Ces deux dernières années, le festival a été bouleversé par la crise sanitaire. En 2020, l’événement se déroulait exclusivement en ligne. En 2021, une jauge réduisait de moitié la capacité des salles. Avec cette 18e édition,Les Aventurier·e·s repart à pleine balle et propose une douzaine de concerts éclectiques :électro, pop, zouk, folk, jazzy, rock, grunge, frôlant parfois les musiques extrêmes.
Au programme : le jazz-rock électro-trad foudroyant de Bachar Mar-Khalife – le rock alternatif du powertrio féminin Grandma’s Ashes – le mix zouk-rock-noise délirant de Francky Goes To Pointe-A-Pitre – Cosse, figure centrale de la scène post rock/noise – l’électro pop envoutante d’Emilie Kosmic – Kalika et ses mots coups de poing – la folk planante de Heu – les refrains rugissants du duo féminin Ottis Cœur – les découvertes du Tremplin Jeunes Aventurier·e·s … les organisateurs proposent aussi cette année une boum des kids.
Démarche forte sur la parité femmes-hommes
Le festival a toujours veillé à programmer des groupes féminins à l’espace Gérard-Philippe mais souhaite cette année réaffirmer son engagement en faveur de la parité en commençant par s’afficher en écriture inclusive. “Nous nous inscrivons dans une filiation avec les précédentes programmatrices qui étaient sensibles à la parité scénique. C’est aussi un écho au cri de détresse lancé par Lola Frichet, ancienne aventurière du festival et bassiste du groupe Cosse. Cela a débouché sur le mouvement baptisé More women on stage qui s’est aujourd’hui transformé en association. Elle se sentait seule dans ce milieu extrêmement masculin et a voulu donner davantage de visibilité pour lutter contre les stéréotypes, les violences de représentation, la non-reconnaissance, promouvoir la diversité de genre”, explique Elsa Girard, qui programme cette 18e édition.
Ce vendredi soir, après le concert d’ouverture de Grandma’s ashes, est organisée une table ronde avec des femmes travaillant dans le milieu musical expliquant leur vécu et partageant leur expérience. L’organisation a également travaillé avec la mission de lutte contre les violences sexistes et sexuelles de la ville de Fontenay-sous-Bois, pour former les équipes à agir rapidement auprès des festivaliers.
La transmission d’une culture scénique aux plus jeunes
En mettant à l’affiche des artistes avant qu’ils n’explosent comme Miossec, M, Mathieu Boogaerts, La Grande Sophie ou Louise Attaque, le festival s’est taillé une solide réputation de défricheur de talents. Pour toucher de nouveaux publics,Les Aventurier·e·s misent aussi sur l’éducation populaire. Ainsi, cette année, Margaux du groupe Ottis Coeur également graphiste, va intervenir auprès d’élèves des lycée Pablo-Picasso et collège Jean-Macé pour faire un travail autour de l’affiche de festival. Les réalisations des jeunes seront exposées. Une boom des kids se tiendra également mercredi 7 décembre pour éveiller les plus jeunes (6 à 11 ans) à leur premier concert avec le groupeFrancky Goes To Pointe-A-Pitre.
“Cette année encore, nous avons osé la rencontre entre les esthétiques musicales et cette volonté de sortir des catégories pour tenter des explorations sonores. Il y a évidemment le tremplin pour promouvoir de nouveaux artistes. Le pass pour accéder à tous les concerts est à 24 euros, ce qui reste abordable. Après ces deux dernières années difficiles, nous souhaitons que le public réponde présent”, motive Bertrand Turquety, le directeur de Fontenay en scène.
Cette écriture inclusive c’est n’importe quoi … ça devient incompréhensible !!! a t on besoin de ça pour se revendiquer femme, pour être femme ??? et n’y a t il pas autre chose à faire, à dire, quand on est femme, que de répondre aux injonctions de certaines féministes … je suis femme, féministe (quoique maintenant on ne sait plus le sens qu’a ce mot tellement il est dévoyé) , mais la lutte elle est au quotidien sans avoir à changer la forme d’une écriture …c’est du saupoudrage , de la mauvaise rumination …
Et pour les non binaires, qui ne se reconnaissent ni mâle ni femelle, iels se nomment comment ????????????
Sans oublier bien entendu les hommes devenus femme mais qui ne sont pas des femelles qui peuvent se reproduire, ni les femmes devenues homme, mais qui ne sont pas des mâles reproducteurs …
Il ne faut pas être réducteurs !
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