Après le coup de filet de ce lundi matin à Créteil, qui a donné lieu à 30 interpellations et de la saisie de drogue et d’armes autour de Créteil Montmesly, le parquet a ouvert une information judiciaire et déféré 19 hommes majeurs en vue d’une mise en examen – dont les 5 frères qui tenaient l’organisation. Les autres interpellés ont été jugés ou relaxés.
Ce vendredi, l’information judiciaire a été ouverte avec les chefs d’accusation suivants : trafic de stupéfiants (acquisition, détention, transport, offre ou cession), importation illicite de stupéfiants, complicité de trafic de stupéfiants, participation à un groupement en vue de la préparation d’un délit puni de 10 ans, provocation d’un mineur de plus de 15 ans à commettre des faits de trafic de stupéfiants et détention d’arme de catégorie B, informe le Parquet de Créteil dans un communiqué. Les deux drogues concernées sont le cannabis et la cocaïne.
19 hommes majeurs, nés entre 1991 et 2004, ont été présentés à la justice pour être mis en examen. Le parquet a requis la détention provisoire pour 17 d’entre eux et le contrôle judiciaire – avec interdiction du Val-de-Marne- pour les 2 derniers.
Concernant les autres personnes qui avaient interpellées, 2 ordonnances pénales ont délivrées à des vendeurs avec amende et interdiction de séjour de 6 mois dans le Val-de-Marne tandis que 4 ordonnances pénales concernent des acheteurs. Deux vendeurs mineurs ont également fait l’objet d’une alternative aux poursuites, comprenant notamment une interdiction de présence à Créteil pendant 6 mois. Une garde à vue a été levée sans poursuite “avec une enquête incidente pour trafic de tabac”, détaille encore le parquet.
En périphérie du dossier, un mineur a été présenté dès ce mercredi devant le tribunal pour enfants et 4 majeurs ont été déférés en comparution immédiate, également mercredi. Les trois premiers, nés en 1997, 2000 et 2002 ont été jugés, ce qui a donné lieu à 18 mois de prison dont 12 avec sursis probatoire de 2 ans (à savoir un travail et l’interdiction de présence à Créteil) pour l’un, 6 mois de prison avec sursis pour le second et la relaxe pour le troisième. Le quatrième déféré, âgé de 18 ans, a demandé le renvoi et devrait être jugé le 9 novembre. Il a été placé sous mandat de dépôt.
Pour rappel de l’affaire, lire :
Il n’y a pas de raison que les villes les plus riches puissent se payer une police municipale. Il serait bien plus juste et efficace d’avoir une la police nationale de proximité. Et n’oublions pas l’éducation. Donnons des moyens à l’école partout et mettons des éducateurs dans les rues.
bonjour
il faut attirer l’attention du lecteur sur un point : la ville de Créteil refuse la création d’une police municipale de proximité pour des raisons obscures :
idéologiques ?
Contrainte budgétaire : une dépense nouvelle et supplémentaire
tactique : ménagé les fonctionnaires d’état sur la commune ( police – justice – education nationale – autres )
stratégique : laisser l’impopularité de la gestion des crises urbaines et sociales a l’état en évitant de prendre en charge les problèmes ayant ” parfois” une origine dans la gestion locale de la mairie
etc……
pourtant , il faut inviter le lecteur a s’intéresser a un article de la gazette des communes du 10 octobre 2022 intitulé : de la vidéoprotection a la vidéogestion, l’intelligence artificielle prend la main.
en effet le systéme de vidéosurveillance d’une commune est sous exploité en raison de sa spécialisation de police municipale.
la commune de massy 50 600 habitants fait une diversification de la vidéosurveillance pour faire de la vidéogestion grace a la reconnaissance faciale et l’intelligence artificielle.
un moyen de rationaliser le travail municipale l’aspect efficacité performance est évident et sur le plan économique une réponse a la contrainte budgétaire de la régle d’or
un moyen de faire un travail en amont pour prévenir et éviter les difficultées
évidement nous sommes pas dans un film de science fiction avec l’acteur tom cruise
mais dans des scénarios de prospective qui existent déjà.
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