L’incubateur du Centre national des arts et métiers lance la sixième édition du Prix des femmes entrepreneures. Les candidates ont jusqu’au 24 juin pour déposer leur dossier. A la clef : conseil et coaching pour développer son entreprise.
Concrètement, il s’agit de formations pratiques en commerce, gestion financière, marketing digital, audit en recherche et développement, réseautage, relations publiques,…). La remise des prix aux trois gagnantes aura lieu en juillet 2022.
Comment participer au concours ?
Les candidates ont jusqu’au 24 juin pour candidater en remplissant un formulaire en ligne. Une réunion d’information a lieu le 19 mai, de 10 à 11 heures en visio-conférence pour obtenir des explications (inscription requise). Les critères d’éligibilité sont relativement larges.
Le règlement du concours requiert d’être :
– porteuse d’un projet de création d’entreprise ou ayant créé une société à laquelle la femme est associée à majorité ou à part égale
– porteuse d’un projet à fort potentiel de développement au niveau national et international
– installé (siège social) en France et de respecter la législation en vigueur s’appliquant aux spécificités de l’activité
C’est très bien toutes ces initiatives pour encourager les femmes à prendre leur place dans la société, mais il faut en faire des tonnes !
Je me souviens qu’en 1973, une jeune femme a été major au concours d’entrée à Polytechniques (elle s’appelait Anne Chopinet). Elle a fait par la suite une brillante carrière, et elle fut la première femme à porter le drapeau de l’école pour le 14 juillet.
Cela signifie qu’au début des années 70 elle a fait Maths Sups puis Maths Spé, et peut être une année de préparation spéciale, et que donc à la fin des années 60 elle avait passé la Bac scientifique de l’époque (Maths Elem). C’était déjà possible … mais les femmes ne le faisait généralement pas.
J’ai surveillé des examens et des concours du supérieur jusqu’en 2017. Cette année la, aux concours d’entrée des Grandes Ecoles (sauf Polytechnique qui a u statut militaire, et que je ne surveillais pas), il y avait environ 25 % de jeunes femmes, qui avaient globalement le même taux de réussite que les jeunes hommes.
Il aura donc fallut trois générations pour voir les jeunes femmes franchir le pas des études d’ingénieur !
Personne ne doit se sentir obligé(e) de devenir ingénieur, mais tout le monde doit pouvoir le faire s’il en a envie et les capacités, mais l’inertie sociale est très lourde, et il ne suffit pas de modifier un règlement ou une loi, il faut inciter et stimuler.
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