Première réalisation du concours Inventons la Métropole du Grand Paris, le Campus Urban Valley a été inauguré le 10 novembre. Situé en Seine-Saint-Denis, ce nouveau pôle d’activités tertiaire accueille un centre de recherche d’Engie, un centre de formation pour jeunes de la Fondation TotalEnergies et bientôt une résidence étudiante.
Il aura fallu attendre cinq années pour que se concrétise la transformation de l’ancienne friche industrielle des Tartres. Un espace de 3,5 hectares à cheval sur les villes de Stains et de Pierrefitte. En 2017, le projet de Campus Urban Valley avait été l’un des 51 lauréats de la première édition du concours d’architectes Inventons la Métropole du Grand Paris (IMGP).
Un nouveau pôle tertiaire
Porté par le promoteur immobilier Atland, le campus a fait émerger une nouvelle zone d’activité tertiaire avec deux piliers: le laboratoire Crigen du groupe Engie (9 000 mètres carrés) spécialisé en recherche et développement sur la transition énergétique et le centre de formation Industreet de la Fondation TotalEnergies (11 000 mètres carrés), ouvert en 2021 et qui a pour vocation de former chaque année 400 jeunes âgés de 18 à 30 ans aux métiers de l’industrie.
Pour les deux communes concernées, l’opération apparaît comme une opportunité pour redynamiser le tissu économique. “Des maires mettent des parcelles à la disposition d’aménageurs dans l’objectif d’y faire émerger des projets qui servent l’intérêt général et les habitants locaux“, s’est félicité Patrick Ollier, le président de la Métropole du Grand Paris, soulignant “signal fort et positif” de cette première réalisation de l’appel à projet IMGP, alors que beaucoup sont encore dans les limbes.
60 à 80 millions d’euros d’investissement
Situé au pied du T11 et du RER D, le Campus Urban Valley accueillera également en 2023 une résidence étudiante de 75 chambres. Elle s’ajoutera à environnement conçu pour être attractif avec notamment un restaurant interentreprise, 1 300 mètres carrés de commerces, ainsi qu’un parking mutualisé de 287 places.
Pour Georges Rocchietta, président d’Atland, ce programme est “le fruit d’une collaboration étroite entre toutes les parties prenantes du territoire pour mener à bien cette opération de revitalisation économique.” Côté environnement, le projet intègre un parc végétalisé de 4 500 mètres carrés et une centrale photovoltaïque sur la toiture des ateliers. Le projet représente un investissement de 60 à 80 millions d’euros.
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