Planter de jeunes espèces locales de manière dense pour créer un petit bois en trois ans, telle est la méthode du botaniste japonais Akira Miyawaki. Montrouge s’en est inspiré pour végétaliser les abords du stade Jean Lezer, dans le cadre d’une convention avec Reforest’Action
L’objectif de cette méthode est de renaturer des sols dégradés “grâce à un travail approprié du sol et à la sélection d’une diversité d’essences complémentaires“, explique la ville dans un communiqué. La démarche commence par une analyse des sols pour déterminer les essences adaptées puis une préparation du terrain. L’objectif est d’obtenir un premier écosystème autonome en cinq ans.
À Montrouge, la surface consacrée à cette expérimentation est de 340 m2, autour du stade, côté rue Maurice Arnoux (130 m2) et côté rue Molière (210 m2). Il s’agit d’y planter 340 arbres, soit 1 par m2. 15 essences européennes et méditerranéennes ont été retenues. Au programme : les charmes communs, le noisetier, l’érable sycomore, l’érable champêtre, l’érable à feuilles d’obier, l’orme commun, l’orme lutter, l’alisier blanc, l’alisier de fontainebleau, le cornouiller sanguin, le cornouiller mâle, le fusain d’Europe, le troène commun, la viorne mancienne et l’amélanchier.
Les premières plantations se sont déroulées le samedi 19 novembre, avec un peu plus de 200 arbustes plantés par les enfants de la ville.
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