Après le Pré-Saint-Gervais et Bondy, c’est Neuilly-sur-Marne qui devra aussi organiser une nouvelle élection municipale. Le conseil d’Etat a, en effet, confirmé jeudi 30 décembre l’annulation du scrutin de juin 2020. Pour les électeurs, rendez-vous est donné les 13 et 20 février prochains.
Comme au Pré-Saint-Gervais, l’omission de la nationalité étrangère d’un colistier sur une des listes en lice avait motivé, en janvier, la décision du tribunal administratif de Montreuil d’annuler l’élection municipale de juin 2020. Mais en partie seulement: celui-ci avait également relevé des différences entre les listes d’émergement des deux tours.
Zartoshte Bakhtiari (divers droite) était alors arrivé en tête du second tour. Seules cinq voix le séparaient de Yannick Trigance (divers gauche) qui le devançait pourtant largement au premier tour. C’est le ralliement de Joëlle Amozigh, ancienne première adjointe du maire-sortant divers gauche, Jacques Mahéas, qui avait changé la donne.
Sur les réseaux, Zartoshte Bakhtiari a pris acte de la décision du conseil d’État tout en soulignant en égratignant au passage ses adversaires: “il est cependant regrettable de devoir revoter en raison de l’incompétence de l’opposition. Dans le contexte de crise sanitaire, cette procédure est totalement irresponsable.” A ces griefs, il ajoute la facture de 200 000 euros “d’argent public” que coûterait la tenue de cette nouvelle élection. “Un véritable gâchis.”
De son côté, Yannick Trigance a déploré dans une vidéo le retard de 10 mois pris en vue de l’organisation de ce nouveau scrutin après que Zartoshte Bakhtiari ait contesté devant le conseil d’Etat la décision du tribunal administratif de Montreuil. Il critique au passage “les dépenses démesurées de communication aux seules fins d’intérêt personnel” de l’actuelle équipe municipale sortante.
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