Après un mois de grève, les agents de nettoyage du sous-traitant Arc en Ciel ont repris le travail à l’université Paris 1 après avoir obtenu une prime et un 13ème mois.
Les personnels ont obtenu “des hausses de qualifications dans la grille salariale, l’embauche de CDD en CDI, la mise en place progressive du 13ème mois et le paiement de la prime de décapage”, précise le syndicat CNT-SO
Quinze des dix-huit agents chargés du nettoyage d’un des sites de l’université Paris 1, dans le XIIIe arrondissement, ont tenu un piquet de grève pendant près de 4 semaines, protestant notamment contre leurs conditions de travail, le niveau de leurs rémunérations, le licenciement de leur cheffe de service ainsi que d’autres agents, et le non-paiement de leurs salaires d’octobre.
“Ce conflit a mis une nouvelle fois en lumière la maltraitance systémique de la sous-traitance. La question de la responsabilité sociale de l’université Paris 1 ne peut plus être ignorée comme pour tous les opérateurs publics qui alimentent depuis plusieurs décennies ce système de dumping social”, estime la CNT-SO.
“Il ne revient pas à l’université d’intervenir dans les relations entre l’employeur et ses salariés”, avait réagi mi-novembre la direction de l’université auprès de l’AFP.
En novembre dernier, une soixantaine d’agents d’Arc-en-ciel travaillant au sein de la mairie de Puteaux (Hauts-de-Seine) avaient fait grève durant quelques jours pour réclamer leurs salaires d’octobre également, a rappelé Julien Huard, secrétaire confédéral de CNT-SO, à l’AFP. Ils ont depuis repris le travail.
En revanche, à Lyon, 22 salariés d’Arc-en-ciel, en grève depuis le 10 octobre, poursuivent leur mouvement, craignant d’être licenciés si le marché du nettoyage de la gare de Perrache est attribué à un autre opérateur, a détaillé M. Huard.
Contactée, l’entreprise Arc-en-Ciel n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP.
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