Le calendrier se précise nettement concernant l’implantation d’une prison de 700 places à Noiseau, pour accueillir les détenus du Val-de-Marne, en complément de la Maison d’arrêt de Fresnes.
Maître d’ouvrage du projet, l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (Apij) a d’ores et déjà commencé à lancer des études d’impact sur la faune et la flore, ainsi que d’autres aspects comme la circulation routière, indique-t-on en préfecture.
La prochaine étape sera le lancement de la concertation publique. Le garant a été désigné et la consultation devrait se dérouler en janvier février 2023 sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP). Celle-ci prendra la forme d’un site Internet pour déposer ses avis et de débats publics. Le bilan de cette première concertation est prévu d’ici à la fin mars.
Après cette première concertation et ces premières études, le projet, s’il est maintenu, passera ensuite en enquête publique en 2024 afin de mettre les règles d’urbanisme en conformité.
Au vu des pétitions et des réactions unanimement contre le projet, les débats risquent d’être animés.
Lire :
Le problème n’est pas l’ établissement en lui même mais réside dans le nombre de véhicules qui emprunteront les communes avoisinantes.
Effectivement le carrefour D4 – D136 est déjà saturé en permanence, et il faudra aménager des bretelles d’accès.
l’état s’accroche a son projet de prison à Magnanville malgré l’hostilité , le refus et l’incompréhension des élus de la ville et de sa population.
l’état jacobin persiste et signe sans respecter les réalités territoriales , l’histoire locale , sans compter l’impact sur l’image de la ville , les risques pour l’immobilier, la population, l’équilibre générale……
le débat débouchera sur un avis, le décideur public est libre de tenir compte ou pas de l’avis des parties prenantes .a magnanville et ailleurs….
sans illusions
Presque toutes les communes concernées dont CRISENOY (1000 places), NOISEAU (passé de 700 à 800 places), BERNES sur Oise sur le site de l’Afpa (600 place) en Ile de France, sont contre le projet sur leur commune, pour des motifs souvent similaires.
L’installation d’une prison est synonyme de dégradation de l’environnement social, naissance de nuisances liées le plus souvent aux incivilités des relations extérieures.
Voilà pourquoi ceux qui dirigent et qui gèrent ces projets vont comme par hasard ne jamais les placer devant chez eux.
Refuser un projet peut se comprendre d’un point de vue local, mais il faut faire d’autres propositions qui prennent en compte tous les paramètres.
Dire ” pas chez moi”, comme tout le monde, est stérile.
Donc chez vous ? Pouvez-vous proposer votre localité ?
Puisqu’il faut réfléchir pour la communauté, sacrifiez-vous !
Les agents immobiliers des prisons n’ont guère cherché de solution viable !
La localité où j’habite est complètement urbanisée, et la question ne peut pas se poser. Il n’y a pas un très grand espace vide (ex station France Télécom) situé à 2 km et séparé par un espace agricole …
Il faut négocier des aménagements qui assurent la circulation automobile et le calme dans la commune (éloignée).
La future prison de Noiseau ne sera pas comme la prison de la Santé, située en pleine ville, ou celle de Fleury-Mérogis, rejointe par la ville … à moins que Noiseau ne s’étende jusqu’à la prison !
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.