Alors qu’Ile-de-France Mobilités a officiellement déposé la demande de déclaration d’utilité publique de prolongement du métro 1 à Fontenay-sous-Bois, après avoir amendé le projet suite à l’avis défavorable de l’enquête publique, les présidents du Val-de-Marne, de Seine-Saine-Saint-Denis et les maires de Vincennes, Fontenay-sous-Bois et Montreuil réclament une audience à Matignon pour défendre le projet.
Après la douche froide provoquée par l’avis défavorable du commissaire enquêteur rendu le 2 mai dernier, les défenseurs du prolongement de la ligne de métro 1 à Val-de-Fontenay se sont remis en ordre de bataille pour obtenir le feu vert du gouvernement. Le 12 juillet dernier, le conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités, maître d’ouvrage de ce projet, a approuvé une mouture modifiée immédiatement remise à l’Etat.
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Pour appuyer cette étape, cruciale pour le projet, Olivier Capitanio (LR) et Stéphane Troussel (PS),présidents des conseils départementaux du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis, ainsi que Charlotte Libert-Albanel (UDI), Patrice Bessac (PCF) et Jean-Philippe Gautrais (FG), maires de Vincennes, de Montreuil et de Fontenay-sous-Bois, ont écrit à Elisabeth Borne pour réclamer une audience.
“Nous ne vous demandons pas de passer outre l’avis de la commission d’enquête publique, mais de donner les moyens à ce projet structurant pour le développement des transports en Île-de-France, de voir le jour dans un délai raisonnable. En effet, dès réception du rapport de la commission d’enquête, le maître d’ouvrage Ile-de-France Mobilités, s’est engagé à améliorer le projet afin de répondre aux réserves formulées, notamment sur la gestion du Bois pendant et après les travaux de prolongement. Des solutions existent bel et bien, en termes de compensations écologiques liées au chantier, il est important que nous puissions les évoquer avec vous”, insistent les élus.
“Ayant pour vocation de relier les principaux pôles économiques et d’habitat d’Île-de-France, le prolongement de la Ligne 1 permettra de créer une liaison performante et efficiente avec le réseau de transport en commun existant et à venir. Il renforcera le maillage territorial actuellement trop faible dans les territoires qu’il sera amené à traverser et contribuera au nécessaire rééquilibrage Est-Ouest de l’offre de transport collectif à l’échelle régionale”, poursuivent-ils.
Le 12 juillet, le Conseil d’administration d’Ile-de-France Mobilités a voté A l’UNANIMITE la poursuite du projet.
Il reste à la préfète du Val-de-Marne à le déclarer d’utilité publique.
Le Conseil d’administration d’IdFM regroupe des élus des partis suivants :
– LFI,
– PCF,
– EELV,
– P.S.,
– Modem (pour la majorité présidentielle),
– LR (dont la présidente),
– RN.
Soit TOUTES les tendances politiques représentatives.
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