Environnement | Val-de-Marne | 25/07/2022
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Sécheresse en Val-de-Marne : la préfecture impose des interdictions d’usage de l’eau

Sécheresse en Val-de-Marne : la préfecture impose des interdictions d’usage de l’eau

Niveau d’alerte maximal pour une douzaine de communes du Val-de-Marne touchées par la sécheresse. La préfecture du Val-de-Marne accroît le régime de restriction de l’usage de l’eau en interdisant l’arrosage, les vidanges et remplissages de piscines ainsi que les lavages de voitures.

Le 16 juillet 2022, le débit du Réveillon, déjà sous le seuil de vigilance depuis le mois de mai et en baisse en raison des conditions météorologiques, a franchi un nouveau seuil correspondant au niveau de crise sécheresse. Ce niveau correspond à la mise en œuvre à des limitations des usages dans le but de préserver le bon fonctionnement des milieux aquatiques”, indique la préfecture du Val-de-Marne.

Sophie Thibault, préfète du Val de Marne, a placé le 21 juillet 2022 les bassins du Réveillon et du Morbras en “crise sécheresse”, niveau d’alerte maximal, soit douze communes du
département (Boissy-Saint-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Limeil-Brévannes, Mandres-les-Roses, Marolles-en-Brie, Noiseau, Ormesson-sur-Marne, Le Plessis-Trévise, La Queue-en-Brie, Santeny, Sucy-en-Brie, Villecresnes).

Concrètement, il est interdit aux particuliers, aux collectivités et aux entreprises dans les villes concernées :
– d’arroser les pelouses, les espaces verts et les ronds-points ;
– d’arroser les stades et les espaces sportifs ;
– de remplir et de vidanger les piscines privées (le remplissage et la vidange des piscines publiques sont soumises à autorisation) ;
– de laver les véhicules hors des stations de lavage, à l’exception des obligations réglementaires (véhicules sanitaires ou alimentaires), techniques (bétonnières…) et liées à la sécurité

Des contrôles seront effectués par les agents en charge de la police de l’environnement, à compter du lundi 26 juillet 2022. Tout contrevenant s’exposerait à une contravention de 5ème classe, allant jusqu’à 1 500€”, prévient la préfecture.

Pour mémoire, mi-juin, la préfète avait pris un premier arrêté pour réduire la pression sur la ressource en eau.

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